chapitre 58

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Lorenzo fait coucher mon corps délicat sur le sable et se penche sur moi sans libérer ma bouche. Il me dévore, glisse sa langue au fond de ma gorge de façon si sensuelle qu'il m'arrache des gémissements. Je sens les poils sur son bras se hérissés face au son que je produits.

Je n'ai aucun doute sur le pouvoir que moi une fille inexpérimentée a sur lui. Je m'en fous qu'il y ait eu des centaines avant moi, en cet instant c'est moi celle qui fait trembler Lorenzo de désir sans même le toucher.

C'est déroutant et excitant la manière dont il me touche. Je sens qu'il est prudent et hésitant dans ses gestes. Peut-être qu'il se retient de peur de me brusquer.  Si seulement il savait à quel point je suis prête pour lui.

J'ai attendue tout ma vie pour lui appartenir.

Je n'ai jamais désirer aucun homme avec la même intensité.

_ Si je m'arrête pas maintenant je risque de te prendre sur cette plage et ce n'est pas encore le bon moment. Glisse t-il au creux de mon oreille avec difficulté.

J'ouvre lentement les paupières. Est-ce que c'est le type impatient de la nuit dernière qui parle ainsi? J'enveloppe sa nuque avec mes deux mains pour l'attirer à moi et répond avec amphase:

_ Rien ne t'empêche de le faire.

Lorenzo me pince le bout du nez un petit rictus amusé sur les lèvres. Il se redresse et m'aide à en faire autant. Il saisi le plateau contenant les sandwichs et m'indique d'ouvrir la bouche.

_ Tu as besoin de reprendre des forces.

Non est-ce qu'il est sérieux ? Je roule des yeux en l'ignorant.

_ Je t'assure que tu n'es pas prête Manuela. Peut-être que tu le seras à notre nuit de noce, plaisante t-il.

_ Tu n'es pas sérieux. Protesté-je avant de croquer dans le sandwich la mine boudeuse.

_ Tu as besoin de force tu es toute pâle. De plus je ne pense pas que ce petit corps frêle pourrait supporter les orgasme que je provoque. Ajoute t-il avec prétention. Tu risques de t'evanouir.

_ Mais... j'écarquille les yeux avale presque de travers le morceau de pain. Je le frappe à l'épaule en essayant de cacher mon sourire et mes joues colorées.

Il dépose le sandwich pour venir me chatouiller.

_ Arrête! Me débats -je.

_ Non. Ri t-il à gorge déployée.

Il continue de me faire des chatouilles. Je n'arrive plus a respirer à travers mes cris. Mes yeux sont humides et ce monstre est beaucoup plus fort que moi. Lorsqu'il me voit à bout de souffle il stoppe son truc pour me donner à boire.

_ Espèce de...

_ Un seul gros mot et je recommence, me menace t-il.

Je lui tire la langue. Essoufflée j'attrape une bouteille et boit une énorme gorgé.

_ Tu en veux?

_ Non j'ai faim, me fait-il savoir.

L'instant d'après il se met sérieusement à manger alors j'en fais autant pour l'accompagner. Je n'ai pas vraiment faim mais j'aime ce moment qu'on partage ensemble. Je me rappelle les mois que nous avons passé ensemble à Capri. J'étais très triste à cause de la mort de mon père à l'époque cependant ces moments étaient si sain et si apaisant. Aujourd'hui je me rend compte que c'était de loin les plus heureux de ma vie.

Je les partageais avec le vrai Lorenzo. Je me rend compte qu'il était parti longtemps, qu'il m'avait manqué. J'attrape sa main et y dépose un baiser.

Petite Fille Si Tu Savais... Où les histoires vivent. Découvrez maintenant