chapitre 29

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En arrivant à l'appartement, j'ouvre doucement la porte pour ne pas faire de bruit au risque de réveiller Barbara. Heureusement qu'on ne partage pas la même chambre, je peux donc chercher la boîte sans le risque qu'elle remarque mes mouvements.

Je me dirige vers la chambre d'un pas précipité mais silencieux afin de rechercher la boîte de Manu et confirmer mes doutes concernant sa parenté avec Amélie même si je suis à cent pour cent sure qu'elles sont mère et fille.

Physiquement, je trouve qu'elles ne se ressemblent pas dutout, l'une est aussi brune que l'autre est blonde. Manuella est douceur et force à la fois alors que Amélie est une femme un peu froide et calculatrice. Elle ne fait rien sans rien avoir en retour. Leur seul point commun je dirais qu'elles sont fières rancunières.

Je crois que même aujourd'hui Amélie en veut à son père pour ce qu'il lui a fait. Elle n'arrive pas à faire un trait sur son passé. Ce que je trouve tout à fait normal. Son père lui a interdit de vivre son amour et elle croit avoir perdu son enfant mais c'est faux!

Mon coeur me dit qu'elle est la mère de ma Manu et je suis le plus heureux des hommes sachant que c'est moi qui va lui révéler la vérité. Entre nous il y aura la paix une bonne fois pour toute et on ne se chamaillerait plus. J'en ai marre qu'on se dispute tout le temps alors qu'avant nous n'étions pas ainsi. Avec Manuela nous étions très proches voir les meilleurs amis du monde.

Je sais qu'après ce baiser ce serait difficile de retrouver notre complicité d'avant, en tout cas pour ma part c'est impossible. Je la désire et je ne sais pas résister à la tentation mais je veux au moins essayer de regagner sa confiance. Puis, je garderai mes limites et ferais de mon fils ma seule priorité.

_ C'est bien la première fois que tu rentres aussi tôt. S'élève la voix enjoué de Barbara depuis la cuisine.

Je fais un détour pour découvrir avec étonnement qu'elle porte un tablier autour de la taille et que son visage est plein de farine. Barbara aux fourneaux la bonne blague!

C'est sûrement une autre des ses envies de femme enceinte qui commence à me taper sur le système. Je me demande si parfois elle ne fait pas exprès, l'autre jours elle s'est réveiller en pleine nuit avec l'envie de manger chinois. Je suis sorti lui chercher ce qu'elle m'a demander pour qu'au final elle n'en veuille plus.

Je me demande si j'étais amoureux d'elle et si je désirais le bébé si ce serait autant pénible de supporter ses caprices mais je n'aurais jamais la réponse car je ne l'aime pas. J'ai essayer mais ça ne marche pas. Je ne la désire même plus pourtant elle est toujours autant canon.

_ Donc tu t'es souvenu? me demande-t-elle en levant le sourcil.

Elle marche dans ma direction sourire aux lèvres pour m'embrasser sur la bouche.

_ Ma mère est passé et c'est elle qui a eu l'idée de ce dîner. Tu m'as pas apporter de cadeau?

Je fais non de la tête toujours à l'Ouest. Je ne comprendre absolument pas ce qu'elle dit.

Je suis sensé me souvenir de quoi je me demande intérieurement. J'ai peur qu'elle pète un cable et commence à pleurer si je lui avoue que je ne sais absolument pas de quoi elle parle. Contre toute attente, elle se jette dans mes bras.

_ Je suis contente que tu penses enfin à nous mon amour, même si tu ne m'as pas acheter de cadeau l'important c'est de fêter nos six années ensemble. Elle m'embrasse sur la bouche une nouvelle fois avant de continuer. Je sais que ce bébé est une surprise que tu n'étais pas prêt et c'est pareil pour moi mais il va nous unir encore plus. Je peux te le promettre. Je t'aime Lorenzo.

Comme ça notre histoire avait un commencement? C'est cruel de le dire mais je ne me rappelle même pas le jour où l'on s'est connu. Les dates ne sont pas trop mon truc.

Petite Fille Si Tu Savais... Où les histoires vivent. Découvrez maintenant