chapitre 23

2.3K 303 8
                                    

L'expression de son visage change aussitôt mes paroles prononcées. Il longe la main pour me toucher mais je me dégage brusquement en le repoussant. En ce moment je me sens trahi et pas prête à lui pardonné. Pourquoi ne m'a t-il rien dit? Un simple coup de fil ou un sms aurait fait l'affaire comme à son habitude.

Depuis quand est-ce que Lorenzo n'arrivait pas à trouvé un peu de temps pour me parler? Il n'était vraiment plus le même homme que j'ai connu jadis. Lorenzo avait énormément changer avec moi.

Je n'arrive pas à y croire!

_ Manu...

_ Stop Lorenzo! je l'arrête en levant le doigts.

Je ferme les yeux et inspire un bon coup cherchant en moi un peu patience pour contrôler la rage qui me submerge. Je n'avais jamais encore été en colère comme ça contre quelqu'un et ça n'a rien à avoir avec le fait qu'il m'est limoger de mon poste, c'est beaucoup plus que ça.

_ En tant que l'aîné et chef de famille, je devais tout faire pour sauver notre patrimoine Manuela. C'était ça...

Et là oui! Je perd complètement les pédales et le gifle pour la première fois de ma vie. Je m'en fou royalement de cette entreprise. J'ai déjà vécu au jour le jour sans savoir ce que je vais manger le lendemain. Je me fous de l'argent. Je suis frustrée par le fait qu'il m'évite depuis mon retour. Je sais que sa situation à changer maintenant qu'il ne peut plus être coller à moi ni aucune autre femme d'ailleurs mais j'espérais au moins qu'on parle, qu'il soit franchement avec moi. J'espérais aussi le voir changer mais il est toujours aussi libertin et égoïste.

Je suis en colère pour l'humiliation que je viens de subir à cause de lui de la part d'une inconnue devant tout mes amis. Lorenzo est un gros con et un homme à femme incorrigible. Je n'ai qu'une envie c'est de l'étriper.

_ Je suppose que Gina n'est pas au courant de tout ça parce qu'elle me l'aurait dit. Je lui crie dessus en le pointant du doigt. Jamais Gina m'aurait laisser m'humilier ainsi devant cette fille!

_ Dans ton état ce n'est pas la peine de discuter. dit-il d'un ton calme comme à son habitude. Demain, il y aura une réunion à l'entreprise et tout le monde sera mis au courant des changements à effectuer.

_ Va te faire foutre! je lui crache au visage en pivotant les talons.

Je n'ai pas fait un pas qu'il me ramène brutalement en arrière. Je me trouve projeter contre son torse de fer, la respiration erratique. On se défie du regard un instant avant qu'il ne brise le silence.

_ Avec moi tu surveilles ton langage Manuela!

Sa voix est autoritaire mais suave, on dirait presqu'une caresse mais ça ne marche pas sur moi. Ça ne marche plus!

_ Si non quoi? Tu vas me fouété Don Lorenzo? Ou peut-être que tu vas m'embrasser durement pour me punir. je continue aguichante.

Son visage se ferme aussitôt et il me relache aussi brusquement qu'il m'avait serrer. Il me devisage un instant, il ouvre la bouche puis la referme. C'était le moment d'abord le sujet qui me brûle tant les lèvres, je ne dormirai pas en paix sans avoir une réponse.

_ Qu'est ce qui nous arrive Enzo?

_ Je te retourne la question. Il réplique sèchement.

Il se passe la main nerveusement dans ses cheveux puis son visage. Je le sens torturé et je veux le torturé encore plus.

_ Tu me fuis pourquoi? De quoi as tu peur?

_ De rien dutout! hurle-t-il si fort que je suis persuadé qu'il a réveillé sa mère. Je n'ai absolument peur de rien Manuela, et surtout pas d'une gamine comme toi. continue-t-il sans douceur. Sans crier garde il enroule ma taille d'un geste possessive et murmure contre mon oreille: Celle qui devrait avoir peur c'est toi. Si je le fais alors crois-moi tu seras pervertie à jamais.

Petite Fille Si Tu Savais... Où les histoires vivent. Découvrez maintenant