chapitre 25

2.4K 301 5
                                    

_ Je ne voulais pas te blesser. me dit doucement une voix dès que je franchis la porte d'entrée.

Mon sourire et ma bonne humeur s'évaporent. Après avoir passer toute la journée avec Tyler et Henry à jouer aux jeux vidéo et a finaliser quelques détails exposition, j'ai décidé de rentrer dans le but d'être seule et d'être tranquille mais visiblement j'ai choisi la mauvaise maison.

À contre coeur je me retourne pour faire face à Lorenzo. Tout comme moi il a les mains enfouis dans les poches de son pantalon. Je décèle de la culpabilité dans son regard mais je ne suis pas dupe, je sais parfaitement le genre d'égoïste qu'il est.

_ Je t'ai attendu toute la journée pour pouvoir te parler.

Il intime un faible sourire néanmoins je le toise. Je ne veux plus me laisser amadouer. Comme si le fait d'apprendre qu'il a passer toute la journée à m'attendre allait me faire sauter de joie. C'est fini mon coco, basta!

Après toutes ces années, je sais enfin quel genre de personne il est réellement et je ne vais plus me laisser prendre à son jeu. Lorenzo n'est qu'un égoïste narcissique. J'espère qu'il aimera au moins l'enfant qu'il va avoir.

Face à mon visage mécontent, son sourire s'efface immédiatement.

_ Manuela j'ai seulement voulu sauver le patrimoine de ma famille, je ne pensais pas que tu prendrais les choses aussi à coeur. Tu ne peux pas démissionner comme ça tu as un contrat.

J'éclate de rire la bonne blague, il se fout royalement de ma gueule on dirait. Je préfère monter dans ma chambre et l'ignorer. Je fais un pas en avant mais il me saisit le bras pour me faire changer d'avis. Je me dégage immédiatement en pointant un doigt menaçant vers lui.

_ N'essaie plus jamais de me toucher sal égoïste, tu n'as penser qu'à toi Lorenzo. Je suis certaine que tu as vue là une opportunité d'avoir une nouvelle proie sous la main que tu convertirai bientôt en ton amante. Vue que tu es sortie avec toutes les mannequins de l'agence. Je ne peux m'empêcher de lui balancer.

_ C'est vraiment ce que tu penses de moi? S'enquiert-il calmement. Tu penses que j'ai embauché cette fille pour l'avoir dans mon lit?

_ Le contraire m'étonnerait. Je crache avec véhémence.

Après presqu'une minutes de silence, il ouvre enfin la bouche.

_ Je ne vais pas essayer de te contredire car tu t'es déjà forger ton propre opinion mais ton contrat tu dois le respecter. Tu ne peux pas démissionner.

Je m'avance vers lui car j'ai besoin qu'il capte parfaitement ce que je vais lui dire.

_Ça ne t'as pas traverser l'esprit que les gens ne sont pas tous comme toi, qu'ils ont un coeur et des sentiments? Personne! Je dis bien personne possédant de la dignité ne serait rester travailler pour toi après ce que tu as.

Je le repousse avec ma main et il lâche la rampe de l'escalier pour reculer. J'aurais juré voir du regret dans ses yeux mais je le connais trop pour me faire d'illusions.

_ Je démissionne Lorenzo Da Costa. je dis à voix haute pour que toute la maison puisse m'entendre. Entame un procès si tu veux mais nous savons déjà que ce sera moi la gagnante. Je termine triomphante les bras croisés sur ma poitrine et le regard arrimé au sien.

Je viens de clouer le bec à monsieur j'ai toujours raison et je suis plus que satisfaite. Cette fois c'est moi qui tourne les talons pour le laisser planter comme un imbécile, j'espère que sa conscience le tourmentera tellement qu'il n'arrivera pas en dormir la nuit.

Une fois dans ma chambre, j'enlève mon pantalon et garde mon tee-shirt comme il est assez long. Je m'attache les cheveux avec un pinceau pour me rendre à l'atelier mais à mon plus grand désarroi je le trouve devant la porte de ma chambre lorsque j'ouvre celle-ci.

Petite Fille Si Tu Savais... Où les histoires vivent. Découvrez maintenant