My only one

Chapitre cent huit 🌸 la fin d'une histoire

Salut la compagnie, salut à toi qui vit cette histoire depuis le début, qui a sûrement versé une larme, qui a sourit en voulant connaître le chapitre suivant. Je veux te dire un énorme merci, merci d'avoir rendu cette histoire belle grâce à tes gentils commentaires et ton enthousiasme. L'histoire de June et Jared doit vivre aussi son Happy End et quoi de mieux qu'après plus de cent chapitres ? Merci à tous de votre générosité, de votre amour sans nom et d'une suite prometteuse dans une nouvelle histoire. ❤️

Point de vue de Jared.

Comme toute histoire, il y a un début et une fin.
Je dois vous dire au revoir, vous qui m'avez tant soutenus depuis le premier chapitre. Je suis heureux, comblé et peut-être même un homme nouveau depuis ses dix dernières années. Je n'ai pas toujours fait les bons choix, mais June a été littéralement ma bouée de sauvetage et je suis tout simplement chanceux et remerciant de ne faire plus qu'un avec cette femme merveilleuse qui m'accompagne dans la bonne voie de la guérison.

— Est-ce que tu me trompes ?

June s'immobilise au milieu de la pièce en croisant les bras contre sa poitrine toujours inexistante.

— C'est une réponse qui compte double ? Demandai-je en fermant la fenêtre de ma page web.

— Attention à ce que tu vas dire, Collins.. je suis capable du pire si tu ne réponds pas correctement.

Je plisse les yeux et fait semblant de réfléchir consciencieusement à cette question, mais elle me fusille du regard en attrapant l'ordinateur qui repose maintenant contre la table basse.

— Un billet d'avion direction Madrid ? Demande-t-elle soucieuse.

— Dans le mille et non je ne te trompe pas, c'est quoi cette connerie encore ?

— Pourquoi tu veux partir en Espagne, je croyais que tu ne voulais plus partir d'ici.

Je dois me faire violence pour ne pas me mettre en rogne en ce début de matinée. Je me lève du canapé en partant dans la cuisine ou Ella mange déjà comme un ogre dans mon paquet de céréales. Putain, elle bouffe comme quatre et ne prends pas un gramme.

— Tu aimes les baleines, Ella chérie ? Je lui donne un petit coup de coude dans l'épaule en souriant malicieusement.

— Pourquoi tu me demandes ça ?

June me talonne en criant dans mes oreilles de plus en plus fort pendant que ma fille lève les yeux au ciel en reposant sa cuillère dans son bol. Bordel, ma vie n'est vraiment pas facile.

— Continue a mettre toute cette nourriture dans ta bouche et tu pourras faire concurrence avec cette espèce marine.

— Papa !

Ella me fusille du regard tout comme sa mère qui campe sur ses positions. Je suis certainement la bête à abattre dans cette maison, mais je le vis bien non pas parce que je suis coupable mais parce que rendre folle les deux femmes de ma vie est clairement mon passe-temps favoris.

— Il a ses règles maintenant ? Demande-t'elle a sa mère en murmurant.

— Non, il est tout le temps comme ça.. donne moi le reste du paquet, deux cachalots valent mieux qu'un.

J'attrape ma tasse de café en mordant dans un croissant dégoulinant de gras. Il ne me restera plus qu'à faire deux heures de sport en plus dans la semaine et je pourrais remettre une taille en dessous de pantalon.

— J'attends une réponse, Jared.

— Une deuxième entreprise rentre dans le marché à Madrid courant mois de Juin.. je vous fait un compte rendu ? Deux fois plus d'argents, deux fois plus de restaurants et de cours à la salle de sport.

Le silence qui triomphe dans la cuisine est certainement le plus désagréable qui soit.

— On dit merci qui ? Ma tasse claque volontairement contre le marbre du plan de travail.

— Si tu veux ma bénédiction, est-ce que je peux me prendre un nouveau téléphone ?

Cette petite merdeuse me fait les yeux doux.

— C'est merveilleux Jared ! Tape dans ses mains ma femme avant de me prendre dans ses bras.

— Ramène-moi une bonne note à la fin du semestre et on reparle de ça plus tard.

— Ok, tu as ma bénédiction.

Elle récupère le paquet qu'elle lève haut jusqu'au plafond en courant dans sa chambre. Putain, qu'est-ce j'ai loupé à cette gamine dans le processus de naissance ?

— Pardonne-moi.. j'ai cru à autre chose qu'une bonne nouvelle comme celle-là.

June m'embrasse tendrement en reposant son front contre le mien comme elle le fait quand elle reconnaît qu'elle a eut tord de ne pas me faire confiance.

— Une bonne nouvelle mérite toute bonne fête. Je la repousse gentiment en prenant à la volée mon téléphone sur la table basse.

— On a plus dix-huit ans monsieur le fêtard, tu penses à quoi en parlant de soirée ?

— Une révolution.

Marvin m'aide presque toute la journée entre les boissons et la musique. Il passe contact à une bonne partie des employés de l'entreprise et nos amis respectifs en n'oubliant certainement pas les quelques amis d'Ella. June s'occupe des amuses-bouche et de l'achat d'une impressionnante tante blanche en dirigeant les livreurs jusqu'au jardin tout sourire.

— Restez avec nous à la fin de vos commissions si vous voulez, il y a assez de place pour tout le monde.

Les deux compères acceptent l'invitation en s'inventant portiers de la baraque puis la soirée commence doucement. Tout est parfait et les deux femmes resplendissantes dans leurs robes similaires propose un toast ou je ne sais quoi en soulevant leurs verres à l'unisson.

— Je veux dire un mot.

Je me relève de ma chaise, marche lentement jusqu'à l'estrade en souriant pleinement à la vue de tout ce monde dans le jardin. Je soupire, laisse ma fierté de côté pour une fois en improvisant un discours à toute l'assemblée.

— Je vous remercie d'être ici aujourd'hui. Une nouvelle aventure commence à Madrid grâce à toute notre équipe. Mes pensées vont dans tous les sens, mais je poursuis en encrant finalement mon regard jusqu'à celui de June qui me rejoins sans dire le moindre mot.

Nos deux mains ne forment plus qu'une et nos deux âmes se rejoignent dans un cataclysme sans fin.

— Un grand merci à toi tout particulièrement, June. Tu es cette femme qui a la plus belle âme que je connaisse et qui m'a rendu fort, vivant et heureux. C'est grâce à toi que je suis comblé en regardant ma fille tous les jours dans les yeux.

Je cherche Ella du regard qui pleure en se mordant la lèvre puis vient me prendre dans ses bras en reposant son visage dans ma nuque. Je chuchote, masque l'émotion qui me gagne en tentant de lui dire tout ce que j'ai sur le cœur.

— Je ne te le dis pas assez, mais c'est avec toi que j'apprends à être quelqu'un de bien.. Je t'aime du plus profond de mon cœur et à tout jamais.

— Je t'aime, papa..