Jour 2 : Tenya

Le village suivant, Tenya, était plus peuplé. Mais les habitants semblaient moins accueillants et plus réservés. Cela allait très bien à Laurent qui comptait profiter d’un peu d’intimité avec Océane. Il se rappelait encore son maillot de bain deux pièces qui mettait parfaitement ses formes en valeur. Mais plus que tout, le jeune homme se délectait du souvenir de ses jambes autour de ses hanches. Il aurait aimé prolonger le contact, mais n’avait pas trouvé comment et, bien trop vite à son goût, Océane s’était éloignée de lui. Laurent avait alors feint d’être absorbé par quelque chose pour qu’Océane saisisse sa chance et le touche quelques secondes de plus.

Océane était contente de se retrouver seule avec Laurent, même si elle avait apprécié les habitants de Vaïma. Elle ne savait plus trop comment se comporter avec lui ; elle n’était pas bête, elle savait parfaitement qu’elle éprouvait quelque chose pour lui et voyait bien que c’était réciproque. Pour l’instant, la jeune femme ne voulait pas avoir à choisir entre renoncer à une histoire avec lui ou s’y jeter à corps perdu en ayant bien en tête les conséquences. Ce qu’elle savait, c’est qu’elle aimait sa compagnie et désirait profiter de leur tête-à-tête. Ils randonnèrent en forêt.

Le terrain était plat, ce qui leur permettait d’avancer rapidement. Ils pique-niquèrent puis décidèrent de se reposer. Ils montèrent donc la tente. Au pire, ils lanceraient un sort de géolocalisation et d’invisibilité pour dîner en ville et revenir passer la nuit ici. Les deux compagnons s’allongèrent l’un à côté de l’autre et sombrèrent dans un sommeil agité. À leur réveil, ils n’étaient qu’à quelques centimètres l’un de l’autre. Ils refirent ensuite un tour en forêt avant de rejoindre le village. Ce dernier n’avait rien de particulier et les habitants semblaient tous cloîtrés chez eux. Ils ne croisèrent pratiquement personne. Vers dix-neuf heures, les deux amis dénichèrent le seul restaurant du village et commandèrent deux salades : au saumon et fruits de mer pour Océane et chèvre-miel pour Laurent. Ils bavardèrent un peu avec la population et le Conseiller puis partirent se coucher. Le lendemain, ils défirent leur tente, prirent leur petit-déjeuner et se télétransportèrent. Prochain arrêt : Aurbora.

Jour 3 : Aurbora

Aurbora était un petit village paisible où la faune et la flore s’épanouissaient. Les habitants cultivaient un grand respect pour la nature, l’environnement et les animaux et la plupart d’entre eux étaient végétariens. Toutes les habitations étaient construites de façon écologique et responsable et les commerces avaient supprimé quasiment tous les emballages. Les habitants faisaient leurs courses directement dans la nature (la cueillette de fruits et légumes biologiques était gratuite sur tout le territoire pour les habitants locaux) ou dans les petits commerces équitables. Chacun ramenait ses propres paniers, boîtes, conserves, bouteilles et se servait la quantité nécessaire. Ici, la solidarité était une valeur partagée par tous et personne n’était dans le besoin ou en difficulté. Tout le monde se connaissait et s’entraidait, que ce soit pour un déménagement, des travaux, des trajets, la garde d’enfants ou d’animaux, le jardinage, les courses… C’était comme s’il s’agissait d’une véritable famille.

Laurent et Océane étaient ravis de passer la journée ici et ils trouvèrent cela extrêmement agréable et rafraîchissant. Ils aimaient particulièrement le repos et la paix que cela leur procurait. La journée passa donc très vite et ils furent invités à partager un repas dans la salle des fêtes et à rester sur place pour dormir. La salle du village comportait tout le nécessaire pour dormir : matelas, oreillers, couettes… Elle était destinée à recevoir des étrangers ou à organiser des fêtes, tout en permettant aux enfants de se reposer quand les plus grands s’éternisaient. Laurent et Océane acceptèrent bien volontiers.

Lac [Terminée] Où les histoires vivent. Découvrez maintenant