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La responsable d'un refuge pour les victimes survivantes de l'esclavage sexuel au Japon a été retrouvée morte dans son appartement au milieu de la controverse entourant l'exploitant du refuge pour son possible usage abusif des fonds donnés et l'exploitation des victimes à des fins politiques.

La police a déclaré dimanche que Son Young-me, 60 ans, avait été retrouvée morte dans son appartement à Paju, dans la province de Gyeonggi, vers 22h30 samedi.

Son corps a été retrouvé dans la salle de bain. La cause de sa mort n'est pas connue au moment de la presse, mais les responsables ont déclaré n'avoir trouvé aucune preuve d'une violation de l'extérieur. Une autopsie est prévue lundi matin.

Peaceful Our Home, situé à Mapo-gu, à l'ouest de Séoul, est dédié aux victimes survivantes qui ont été forcées de se prostituer pour les troupes japonaises avant et pendant la Seconde Guerre mondiale, appelées euphémiquement femmes de réconfort.

La mort survient dans le cadre d'une enquête du procureur sur le Conseil coréen pour la justice et la mémoire pour les questions d'esclavage sexuel militaire par le Japon, qui exploite le refuge, sur des allégations selon lesquelles son ancien chef aurait utilisé des dons et exploité les femmes de réconfort pour ses propres efforts politiques.

Depuis le début de l'enquête le mois dernier, les procureurs ont perquisitionné les bureaux du groupe, son musée affilié et les installations qu'il dirigeait, y compris celui que dirigeait Son.

Son fils aurait dit à d'autres qu'elle était stressée suite au récent raid du refuge. Le chef du groupe de défense des femmes réconfortantes Lee Na-young a déclaré dimanche que Son avait passé des jours dans l'inconfort depuis la descente du refuge par l'accusation. Elle a ajouté que le défunt, qui dirigeait le refuge depuis 16 ans, avait mené une vie entièrement consacrée au bien-être des femmes de réconfort.

Le refuge est en opération depuis 2012 pour le soutien des femmes de réconfort en location gratuite avec l'église presbytérienne MyungSung.

Le bureau du procureur du district ouest de Séoul a déclaré dimanche qu'il n'avait pas appelé Son pour l'interroger ou l'avait impliquée dans son enquête sur le scandale.