La Corée du Nord, qui a récemment coupé toute communication avec le Sud, a été vue en train de déplacer plusieurs missiles, a rapporté vendredi un journal local, citant des autorités américaines non identifiées connaissant le sujet.
Plusieurs missiles ont été repérés au sommet de lanceurs érecteurs de transporteurs, les véhicules routiers qui élèvent les missiles en position de tir, dans la province de Pyeongan du Sud, au nord de Pyongyang, où le Nord a tiré son premier ICBM en 2017, a déclaré le Donga Ilbo.
Il a ajouté que les autorités américaines soupçonnaient, d'après ce qu'on y avait vu, que Pyongyang pourrait avoir jusqu'à six ICBM et véhicules chacun.
Après la décision de Pyongyang plus tôt cette semaine de déconnecter toutes les lignes directes avec Séoul au sujet des lancements controversés de tracts anti-Nord, les experts ont partagé leurs préoccupations concernant les agressions militaires potentielles du Nord.
"La Corée du Nord pourrait aller de l'avant avec une provocation militaire dès le mois d'août lorsque Séoul et Washington organiseront des exercices conjoints, ou en octobre pour marquer le 75e anniversaire du Parti des travailleurs au pouvoir", Shin Beom-chul, directeur du Center for Diplomacy et sécurité à l'Institut coréen de recherche pour la stratégie nationale, les responsables de Séoul ont cependant minimisé l'activité des missiles, affirmant que cela pourrait simplement faire partie d'une préparation pour présenter un nouvel ICBM lors du défilé militaire du 25 juin, lorsque le Nord commémorera l'anniversaire de la guerre de Corée.
"Une démonstration de force en dévoilant l'ICBM lors du défilé est une option très probable sur la table", a déclaré Hong Min, directeur de la division nord-coréenne au Korea Institute for National Unification.
Un lancement de test est peu probable, a-t-il ajouté.
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