16/Ces filles à défendre

172 13 3
                                    

C'était l'heure du déjeuner et, cette fois aujourd'hui, je me dirige vers la cantine car il m'était impossible hier car je ne me sentais pas bien. Par conséquent, j'ai raté tout les cours de l'aprem. Heureusement que Shikadai est dans ma classe. Ce dernier doit être, comme à son habitude, avec la tête brûlée et pas de Chocho en vu. Super mes amis...

Je pénétre à l'intérieur de la cantine, prend un plateau et observe les plats servis devant mes yeux. Alors que je réfléchissais à mon menu d'aujourd'hui, j'entends une voix familière, douce, féminine s'adresser à moi et mon cœur rate un battement :

-Salut, Inojin !

... Ok... Reste cool, Inojin.

Une fois que je me suis senti prêt, je me tourne vers la personne qui était la fille que j'aime depuis le collège. Rien qu'en posant les yeux sur elle, je me souviens encore de ce qui s'est passé ce week-end dernier et je ressens toujours cette déception au fond de moi quand je pense comment elle m'a répondu avec évidence. Ça prouvait qu'elle n'avait pas comprit ce que j'ai essayé de lui dire.

Je lui souris pour faire oublier ce souvenir amer et lui répond gentiment :

-Salut, Sarada.

Et merde, voilà que mon cœur recommence à battre plus fort que d'habitude quand elle est à mes côtés. Je déteste cette habitude. Sarada prend à son tour un plateau et pose son attention sur les plats pour choisir. Je prends une profonde inspiration discrètement et tape la conversation pour me distraire un peu et tout en continuant à choisir mon menu :

-Alors, c'était comment les cours ?

Heureusement, elle me répond presque immédiatement :

-Bien. Comme les examens blancs arrivent bientôt, les profs sont devenus plus sérieux que d'habitude. Perso, ça ne me dérange pas.

-Tu ne galères donc jamais ?

Elle hausse les épaules et pose une assiette sur son plateau.

-Disons que c'est plutôt facile si on est vraiment attentifs.

Elle se redresse d'un coup, semblant se souvenant de quelque chose. Ensuite elle me demande, soucieuse :

-En fait, Shikadai te cherchait l'autre jour, tu sais. D'après lui, tu t'es enfuie comme un voleur. Ajoute t-elle en gloussant légèrement.

... Shikadai, je te déteste.

-C'est parce que je ne me sentais pas bien et je suis allé à l'infirmerie. Elle m'a conseillé de rentrer chez moi pour prendre du repos.

-Ah je vois... T'as pu rattraper les cours ?

-Oui, grâce à Shikadai. Heureusement qu'on est dans la même classe.

-Effectivement. En fait, ça va toi ? Tu parviens à réviser ?

Confus et un peu suspicieux, je tourne la tête vers Sarada, me demandant pourquoi elle me posait ce genre de question. Cette dernière attendait ma réponse sans vraiment me regarder. Je réponds tout de même :

-Eh bien... Oui. Pourquoi ça ne serait pas le cas ?

Je la vois se raidir un peu et ses épaules devenir tendus. Ses gestes ont l'air comme si elle venait de faire une bêtise. Elle rajuste ses lunettes sur son nez, un peu embarrassée. Puis elle fit un petit sourire maladroit et me dit timidement :

-Ah pardon, je ne voulais pas insinuer que tu étais quelqu'un qui ne travaille pas en cours, non... C'est juste que... Si ma mémoire ne me joue pas des tours, tu aides bien ta mère à la boutique, non ?

CONDAMNÉE : TOME FINALOù les histoires vivent. Découvrez maintenant