29/La beauté d'une intello

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-C'est ce soir la fête de fin d'année ?

Incrédule, j'ai posé cette question à la seule personne présente dans le salon : ma mère. On discutait simplement avant qu'elle aborde le sujet sur cette fameuse fête qui a lieu finalement ce soir et non à la fin de l'année scolaire. Ma mère rigole gentiment de moi et me répond, taquineuse :

-C'est que au jour J que tu es en courant ?

-Eh bien... Sarada ne m'a rien dit de tel.

-Ah la là toi alors... Toujours lent à la détente.

Je fis légèrement la moue, un peu vexé.

Pourquoi c'est moi le dernier en courant ? Sarada me l'aurait dit que c'est ce soir la fête.

Cependant, je me rappelle d'une chose. Je lui avais dis il y a quelques jours que je ne serais plus présent après ce soir étant donné que je dois aller à Suna. C'est vrai que j'ai trouvé cela bizarre qu'elle ne me posait pas de questions, mais cette fois, je crois que je l'ai la raison.

Elle a peut-être évité de me le dire par ce qu'elle croyait me déranger...

Quel mauvais timing. Si j'avais su plus tôt, j'aurai reporté.

-En fait, elle se prépare dans sa chambre justement. Tu as le temps de lui dire au revoir ?

Je réfléchis rapidement. Effectivement, j'ai le temps avant de partir et Sarada était en train de se préparer.

Je pourrai aller lui proposer de l'emmener au lycée. Finalement, j'ai bien fait de faire mes affaires plus tôt.

-Oui, j'ai encore une heure devant moi.

-On va aller la voir ensemble ? Moi aussi, je veux la voir dans cette sublime robe !

Dans tout les cas, je suis sûre que le résultat en vaudra le coup. Sarada ne m'a pas laissé voir sa robe qu'elle a elle-même créé après des mois à la faire. Elle a dit qu'elle voulait me faire la surprise.

J'accepte l'offre de ma mère et on va tout les deux voir ma fille unique qui doit sûrement finir de se préparer. Je suis bien curieux, je l'avoue, de quoi elle ressemble. Je sais en tout cas que le résultat sera positif. Je suis son père après tout et je lui fais parfaitement confiance.

Ma mère toque à sa porte et rentre sans permission, semblant impatiente.

C'est donc d'elle que j'ai hérité cette manie d'ouvrir la porte sans attendre de réponse...

-Sarada chérie, on peut rentrer ?

C'est déjà fait de toute façon. Je commence à rentrer dans la pièce moi aussi, la tête baissé. Puis j'entends ma mère pousser un hoquet de surprise ou d'émerveillement. Intrigué, je jete un coup d'œil à sa direction et la voit bel et bien choquée, immobile et la bouche ouverte. Je suis donc son regard et je crois que j'ai un peu près la même réaction qu'elle.

CONDAMNÉE : TOME FINALOù les histoires vivent. Découvrez maintenant