89/La clé de l'amour inexistante

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Si il y a bien une chose j'aime chez Sarada, c'est sa façon d'être naturelle.

La première fois qu'on s'est rencontrés, c'était au collège où j'étais en compagnie de mes deux amis d'enfance. C'est Chocho qui nous a présenté Sarada. Je me souviens encore de son regard timide et discret et de ses cheveux pas trop court et long à l'époque qui la rendait mignonne. Au début, je la voyais simplement comme une amie de Chocho et on ne se parlait pas beaucoup. A vrai dire, j'étais méfiant des filles sauf de la grosse truie car elles étaient toutes superficielles à mon goût. Je ne peux pas vraiment mettre ma mère sur la même liste. Quand des filles m'interpellent, c'est seulement pour mon 'beau' physique et de me demander de sortir avec elles. Je ne comprenais pas ce genre de fille qui me font une déclaration d'amour alors que je les connais même pas. Malheureusement, j'ai fais pleurer quelque une et c'est dans ces moment-là que je regrette d'être né avec le visage de ma mère.

Seulement Sarada. Elle, elle était différente.

Quand elle m'a rencontré, elle ne m'a pas fait des déclarations d'amour. Elle m'a juste sourit en disant qu'elle était ravie de me rencontrer. Puis plus rien. Elle n'a plus fait attention à moi ni moi non plus d'ailleurs. Si on se trouvait en train de discuter, c'est bien grâce à Chocho. Je pensais vraiment que j'allais la voir seulement comme une amie.

Jusqu'à ce jour, à la bibliothèque.

Je ne sais pas ce qu'elle faisait là-bas, mais je l'ai trouvé, par hasard, cachée derrière une étagère. Elle était assise et endormie paisiblement. Elle tenait un livre dans ses mains. Je l'ai réveillé et, quand elle a ouvert les yeux, elle a tout de suite paniqué et s'est excusée sans vraiment de raison à le faire. Elle m'a expliqué qu'elle voulait lire un livre avant de rentrer chez elle et que la bibliothèque se ferme. Il semble qu'elle s'est assoupie sans faire exprès et j'ai deviné qu'elle manquait de sommeil. J'étais vraiment surprit qu'elle s'est carrément cachée des yeux des autres pour lire qu'un livre. Piqué par ma curiosité, je lui ai alors demandé de quoi parlait ce livre. Son visage s'est illuminé et m'a raconté le résumé avec un grand plaisir. A ce moment-là, elle était si naturelle et c'était mignon de la voir parler aussi passionnément. Elle n'était plus la Sarada timide et réservée que je connaissais et son sourire, je l'ai vite trouvé magnifique. Et j'étais heureux. J'étais heureux de voir que je ne l'attirais pas ou qu'elle ne s'approchait pas de moi uniquement pour mon physique.

Sarada était la première fille sincère envers moi et j'ai su que j'étais amoureux d'elle depuis ce jour-là.

On a continué à se voir à la bibliothèque dans nos temps libres pour poursuivre notre lecture dans ce livre et on était devenu officiellement des amis. Ouais... Juste des amis.

Je savais qu'elle ne m'aimait pas de la même façon et c'était douloureux pour moi car je ne savais pas comment faire pour qu'elle me voit autrement que comme un ami. J'ai continué à me taire jusqu'au lycée. Là-bas où elle a ouvert son cœur à Boruto. Elle ne l'a pas décidé, je le sais bien. Et moi, j'ai voulu me taire pour l'éternité.

Merde.

Pourquoi je l'ai dis alors ?

Sarada est stupéfaite de ma déclaration. J'étais presque dans le même état qu'elle. Je n'avais plus réfléchit. Je l'avais prise dans mes bras et je lui ai avoué que je l'aimais. Une seconde fois, elle n'a pas comprit. Ça m'a un peu énervé. Du coup, voilà le résultat.

Je me suis enfin déclaré à elle même si il n'y a pas de chance qu'elle retourne mes sentiments.

Je commençais à me sentir mal à l'aise de ce silence de mort. Je n'ai pas enlevé mes mains des épaules de Sarada. Cette dernière baisse doucement la tête, toujours les yeux écarquillés de choc. Puis, encore une fois, des larmes jaillissent au coin de ses yeux et je me sens immédiatement mal. Cette fois, c'est moi qui l'a fait pleurer.

CONDAMNÉE : TOME FINALOù les histoires vivent. Découvrez maintenant