28/Une grand-mère attentionnée

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Le bruit des gouttes d'eaux qui tombent sur ma fenêtre me fait immédiatement penser qu'il est en train de pleuvoir. Je fixe la pluie assez brutal et qui me dit bien qu'elle est de mauvaise humeur ce soir. Je détourne ensuite mes yeux vers le bas, me souvenant ce que j'étais en train de faire. Je comptais en total l'argent que j'ai obtenu aujourd'hui et j'en fus satisfaite.

On dirait que j'ai fais du bon travail. Je suis sûre que ça aidera ma petite-fille...

Je range les pièces d'or dans un petit sac que je mettrai de côté. C'est-à-dire dans ma petite boîte secrète. Je l'avais déjà sortie et je pose le sac d'argent à l'intérieur. Je soupire ensuite de bien-être et je ne peux m'empêcher de sourire de soulagement. Je lève ensuite mes yeux vers un large cadre à photo suspendu au mur de mon salon et je fus tout de suite attendrie par la belle photo d'une jeune femme aux cheveux roses.

Ma fille. Ma Sakura.

Dans cette photo, je me trouvais juste à côté d'elle. J'étais plus timide alors qu'elle, elle ne se gênait pas de sourire joyeusement à l'écran. Elle adorait se prendre en photo après tout.

Je me demande si cela a changé ou pas depuis...

Je ressens encore une fois ce vide en moi en repensant à elle et de l'endroit où elle peut se trouver.

On avait tous espéré de la retrouver à l'âge de 15 ans de-

Soudain, on sonne à ma porte de mon petit appartement. Je sursaute car c'était quand même inattendu. Puis de la curiosité me submerge.

Qui ça peut bien être ? Il fait un temps fou dehors pour venir sonner à ma porte... A moins que c'est la propriétaire ?

Je vais ouvrir dans tout les cas. Mais avant de le faire, je regarde par le judas optique par instinct. Je fronce un peu les sourcils en voyant vaguement des cheveux noirs et la tête de la personne était baissée. Je devine facilement que c'est une fille.

Et je n'ai pas de voisins féminins. Quoi que...

De l'inquiétude commence à faire son apparition. Je dévérouille le verrou de ma porte et l'ouvre assez rapidement. Puis du choc m'a submergée, m'attendent pas à voir ma petite-fille.

Sarada...

Elle était trempée jusqu'aux os et semblait essoufflée comme si elle avait couru jusqu'ici. Bien que j'étais sous le choc de la voir dans cet état, je sentais que quelque chose s'était passé au vu de ses larmes qui coulent de ses yeux. Ses bras étaient croisés contre elle comme si elle se protégeait. Dès que je lui ai ouvert la porte, elle a levé lentement sa tête vers moi, tremblante de la tête au pied sûrement par l'air frais de la pluie. Puis elle a murmuré d'une voix incroyablement brisée :

-Grand-mère...

Elle a ensuite sangloté. Le sanglot était si triste à entendre que j'ai abandonné toute trace de savoir ce qu'elle faisait ici. J'ai donc ouvert complètement la porte, réellement inquiète cette fois.

-S-Sarada... ! Mon dieu, rentre vite !

Puis je passe ma main autour de ses épaules et la fait entrer. Elle marchait doucement, voir très. Elle se blotti contre moi et essaye d'essuyer ses larmes avec ses manches qu'elle tient fermement dans ses doigts, faisant monter un peu ses lunettes.

Ce sera pour plus tard les questions. Elle est toute trempée et a clairement froid.

CONDAMNÉE : TOME FINALOù les histoires vivent. Découvrez maintenant