78/Une revanche sadique

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Mebuki Haruno faisait des courses pour aujourd'hui au marché. Les sachets en plastiques en mains, elle défile les production marchandes composés généralement de fruits et légumes. Alors que Mebuki était concentrée sur ses achats, une voix l'interpelle :

-Mebuki ?

La concernée sursaute un peu, distraite de ses achats. L'air surprit, elle se retourne et elle est étonnée de plus belle en rencontrant son ancien patron, Hiashi Hyuga. Ce dernier commence à sourire, content de ne pas s'être trompé de personne. Mebuki cligne des yeux, toujours surprise de croiser Hiashi dans un marché. Néanmoins, ce n'était pas une mauvaise chose qu'elle le rencontre à nouveau. Elle est même agréablement surprise qu'elle esquisse elle aussi un sourire content et sincère et s'exclame :

-Oh c'est vous, Monsieur ? Ça faisait longtemps. Comment allez-vous ?

Hiashi, qui s'était lié d'amitié depuis des années avec l'ancienne aide à domicile, lui sourit doucement.

-Je vais très bien, merci. Tu fais les courses ?

-Oui ! Et vous ? Qu'est-ce que vous faites ici ?

-Je me suis promené par hasard et je t'ai croisé. Je pensais me tromper, mais je suis content de savoir que ce n'était pas le cas.

Ils commencèrent ainsi à discuter pour rattraper le temps perdu. Autrefois, Mebuki travaillait chez les Hyuga. Elle a dû démissionner quand elle a su qu'elle avait une petite-fille et voulait se montrer utile en tant que sa grand-mère et pour remplacer sa fille à elle. Depuis qu'elle était partie de la maison, ils ne se sont vu que très rarement durant ces années. Et, comme toutes les fois où ils se croisaient par coïncidence, ils prennent les nouvelles de l'autre.

Mais en réalité, Hiashi avait l'intention de rencontrer Mebuki aujourd'hui pour une raison particulière. C'était presque considéré comme une mission. Après quelques minutes de discussion, Hiashi vient droit au but sans cesser de se montrer aimable et poli envers son ancienne amie :

-Dis-moi, est-ce que tu es libre après-demain ? Si c'est le cas, je serai ravi que tu viennes boire un peu de thé dans notre maison.

La grand-mère de Sarada est étonnée de sa soudaine proposition et rougit de gêne que son ancien patron a utilisé le 'notre'. C'était le signe qu'elle était toujours la bienvenue. Mebuki s'était toujours senti embarrassée de la hospitalité des autres bien que leur bonté l'a enchanté. Un sourire plutôt timide, mais ravi, se dessine sur les lèvres de la femme âgée et déclare avec un peu de gêne :

-S-Si ça ne vous dérange pas, j'aimerai beaucoup vous refaire du thé.

Hiashi hoche la tête, content de plus belle que son amie a accepté son offre. Elle ne le sait pas, mais après-demain sera une journée spéciale.

-Ce sera avec plaisir. Si tu veux, je peux t'aider à porter tes courses et t'emmener chez toi avec la voiture.

-Q-Quoi ? N-Non, merci c'est très aimable de votre part, mais...

Hiashi ne l'écoutait du tout et prenait doucement ses sachets des mains de Mebuki. Il lui demande ensuite si elle avait autre chose à acheter. Mebuki était tellement troublée par la générosité de son ancien patron qu'elle aquiesce avec incertitude, elle-même ne le sachant pas. Hiashi lui dit alors qu'il va déposer ses courses dans la voiture et venir l'aider dans ses achats juste après. Mebuki le regarde partir, toujours un peu troublée par la générosité de son ancien patron. Ce n'était pas inhabituelle puisqu'ils s'étaient liés d'amitié, mais peut-être c'était rapport au fait qu'elle travaillait toujours autonome. Elle avait toujours travaillé seule sans l'aide de personne et seulement pour sa précieuse petite-fille, Sarada.

CONDAMNÉE : TOME FINALOù les histoires vivent. Découvrez maintenant