100/Un miracle appelé 'Amour'

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Après avoir saluée mes parents, je me précipite d'ouvrir mon parapluie, commence à fredonner et marche sous la pluie en sautillant joyeusement. Malgré le mauvais temps, rien ne pouvait faire disparaître mon enthousiasme. Je déborde d'énergie car je vais aller voir mon petit-ami.

Hihi, Remon sera toute surprise de me voir à la porte et je suis sûre que ce sera pareil pour Inojin.

La raison d'aller les voir est de simplement leur offrir mon panier-repas. J'ai pris la journée à faire un bon plat pour Remon. Comme elle est enceinte et ma belle-sœur, elle a besoin de reprendre des forces puisqu'elle est sortie de l'hôpital après une longue période.

Je n'en voulais pas à Inojin de ne pas me l'avoir dit. Après tout, on n'a pas été aussi proches que cela bien que je me demande pourquoi il ne l'a pas au moins dis à quelqu'un comme Sarada par exemple.

Il doit avoir une raison. Bref, je ferais mieux d'arrêter de rêvasser et me dépêcher sinon je vais rater le bus. Je serre mon panier-repas contre moi pour ne pas qu'il soit trempé et accélère un peu le rythme.

Vite, vite ! Je suis impatiente de les revoir ! J'espère que ma cuisine plaira à Remon. Ah mais peut-être que Inojin aura faim lui aussi... Et Ino...

Je ne me suis pas rendu compte que j'ai freiné un peu sur mes pas en pensant à Ino. Mais je me reprends bien vite et marche plus vite. Tout va bien se passer. C'est pas comme si je vais rester chez eux. Je leur donnerai juste le déjeuner de Remon et je m'en irai. Faut que je reste optimiste.

Mais... Si ça se trouve, ils vont peut-être m'inviter à rester chez eux et même dormir chez eux ?! Dormir avec Inojin ou discuter toute la nuit avec Remon... Ce serait merveilleux !!

Soudain, un vent brutal fouette mes cheveux et la jupe de ma veste. Je serrais mon panier-repas et le parapluie. Celui-là, je le sentais en train de me lâcher jusqu'à ce que le vent s'arrête d'un coup. C'était le point positif, mais la pluie a commencé à devenir plus violente. Je ferai vraiment mieux de me dépêcher maintenant. Je replante mes yeux devant moi, concentrée désormais, et m'apprête à accélérer le pas quand je réalise que j'étais arrivé. Et le bus. Le bus était là. Je ne peux m'empêcher de m'exclamer, toute contente :

-Oh chouette, je suis arrivée et le bus est encore là ! Youpi !

Cette fois, je me mets à courir afin de m'abriter entièrement de cette pluie. Mais quand je suis arrivé, je me suis rendu compte que le bus était éteint. Il était noir à l'intérieur et...

-Mais... Il y a personne.

Le bus est complètement vide. Même le chauffeur de bus n'est pas là. Embêtée, je arque un sourcil et regarde autour.

-Nom d'un renard à neuf queues, où est-ce qu'il est passé ? Demandais-je dans le vide.

Mes yeux discernent la pluie qui tombe en ce début de soirée. Je fus vite compréhensible et ma compréhension fait disparaître ma confusion et mon agacement.

Je comprends mieux. C'est sûrement à cause de ce horrible temps. En plus, je ne sais pas si c'est mon imagination, mais j'ai l'impression que la pluie s'intensifie.

CONDAMNÉE : TOME FINALOù les histoires vivent. Découvrez maintenant