51/Demande à chantage

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-Votre fiancée n'est toujours pas disponible ?

Ce n'est pas possible de vouloir savoir autant. Je retiens un soupire et répond simplement qu'elle était occupée comme toujours. Je suis allé au sanctuaire pour voir où en sont les préparatifs. Comme je peux le voir, ça traîne. Mais bon, en même temps, je n'ai pas encore fais ma demande à ma fiancée. De toute façon, j'ai décidé de la faire aujourd'hui une fois qu'elle aura fini l'école. Je regarde aux alentours et suis plutôt satisfait de la décoration. La vielle femme, l'organisatrice et aussi ma wedding planner personnelle, me dit en me souriant :

-Comme vous pouvez le voir, Monsieur, on a réalisé toutes vos demandes. Le gâteau, la table, les bagues, les tenues... Je suis certaine que vous serez très ravi de la robe de mariée de votre future femme !

J'espère de tout mon cœur que c'est le cas. Je hoche la tête et j'exige en commençant à marcher vers les autres :

-Eh bien, je voudrais la voir de mes propos yeux.

-Très bien. Se soumet-elle à ma demande.

Elle me guide vers une salle où il y a plusieurs femmes qui enfilent des robes dans des poupées.

Le moment que j'attends le plus. Si c'est encore un échec, je vais devoir reporter ma demande de mariage.

Ma wedding planner me laisse entrer dans la pièce en premier et j'observe chacune des femmes. Elles me saluent toutes avec respect et politesse et avec le sourire.

Aucune arrive à la cheville de ma Sarada.

J'étais un peu étonné qu'elle m'a finalement débloqué ce soir comme je le voulais, mais j'étais content et fier de moi. Pour le coup, je ne l'ai pas appelé. Je lui ai juste écris et, évidemment, elle a juste vu et non répondu. Elle est timide, c'est ce qui fait partie de son charme. Au moins, c'est mieux que ça que de ne pas pouvoir lui parler tout court.

Dommage quand même... J'étais tenté d'utiliser la manière forte.

Je me sors de mes pensées et me concentre sur les robes. Je demande à la vielle sans me retourner :

-Et quelle est donc la robe de ma fiancée qui va très me ravir ?

A ma question, ma wedding planner se précipite vers une cabine avec des rideaux mauves. Je la rejoins pour découvrir la tenue de Sarada. Mon seul espoir, c'est que la robe sera en valeur. La vielle femme me sourit et commence à tirer les rideaux.

-C'est celle-là ! Je suis sûre qu'elle va vous plaire !

Fais-moi rêver.

Espérons-le encore. Les rideaux sont enfin tirés et je peux donc enfin rencontrer la robe parfaite de ma future épouse. Alors que je m'attendais à rencontrer une robe banale et complètement traditionnelle qui pourrait cacher les formes de Sarada, mon visage s'illumine quand je découvre un tout autre résultat. Bouche-bée, j'observe la robe blanche.

Mon dieu, je rêve...

Au milieu de toutes ces autres robes, celle-là gagnait la première place. La tenue était entièrement blanche. La jupe était longue et légèrement transparente, arrivant jusqu'aux chevilles de la poupée, et il y avait un joli et grand nœud derrière son dos attaché autour de sa taille. Je lève un peu les yeux et tombe sur les gants. Les gants recouvrent les avant-bras de la poupée. Ensuite je pose mon attention sur le haut. A cet instant, mes yeux écarquillent de stupeur et de l'excitation me submerge. Un bustier.

CONDAMNÉE : TOME FINALOù les histoires vivent. Découvrez maintenant