39/Une épice qui redonne goût à la vie

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Je suis en direction de mon premier cours de la journée, seule comme toujours. Cette semaine est différente de la précédente. J'avais le cœur plus léger et j'étais plus détendu que d'habitude.

C'est sûrement lié à mon week-end avec Boruto...

Rien qu'à penser à lui et à notre sortie, je souris légèrement pour pas que les autres gens le remarquent. Depuis qu'il m'a sauvé de Kagura, je suis certaine d'éprouver quelque chose pour lui et je sais très bien ce que c'est.

Je me demande juste depuis combien de temps je le ressens... Je n'ai pas pu tomber immédiatement amoureuse de lui juste après qu'il m'ait sauvé.

Peut-être depuis l'enfance vu qu'il était le seul ami que j'avais à l'époque. Je soupire par le nez, ennuyée par moi-même.

On s'en fiche, tu viens de te rendre compte que tu l'aimes et, comme par hasard, tu ne trouves pas le courage de lui dire...

J'ai honte de l'avoir embrassé sur la joue. Mais j'ai eu comme un déclic. Comme si ma conscience m'avait dit que c'était encore trop tôt ou c'était parce que j'ai eu simplement peur.

J'ai peur que ce ne soit pas réciproque.

Je suis une intello après tout. Je ne suis pas le genre de fille de Boruto. Il ne m'aimera pas comme moi je l'aime. Je soupire encore une fois.

Pourquoi l'amour est aussi compliqué ?

-Hey Sarada !

Je sursaute et m'arrête, choquée. J'ai reconnu cette voix masculine et espiègle. C'est lui.

Naturelle. Reste naturelle.

Avec un simple sourire sur le visage, je me retourne plutôt lentement. C'était effectivement Boruto qui court en ma direction, son sac sur son dos et une affiche dans sa main. Je me préoccupe bien plus tard de ce détail et fronce les sourcils. Une fois que le blondinet m'a atteint, je croise les bras et lui fait la remarque avec mon regard le plus sérieux :

-C'est interdit de courir dans les couloirs, Boruto. Tu devrais le savoir.

Parfois, j'aime faire mon élève modèle avec lui juste pour l'embêter.

On dirait que Boruto s'apprêtait à me saluer, mais je l'ai interrompu à temps. A la place, il grogne et me reproche avec son air grincheux :

-Oh ça va, mademoiselle première de la classe, je ne peux pas être parfait comme toi.

-Respecter les règles, c'est plutôt simple, non ? Le taquinais-je en souriant.

-Les enfreindre pour une bonne cause, je m'en fiche complètement.

Je supprime mon sourire, surprise.

Je n'ai pas bien compris le sens de sa phrase...

Je n'ai pas à réfléchir davantage que je le vois me sourire à nouveau et me présente vif une affiche.

-Bref, je t'appellais pour qu'on aille voir ce film ensemble au cinéma !

CONDAMNÉE : TOME FINALOù les histoires vivent. Découvrez maintenant