46/L'espoir me garde debout

126 12 0
                                    

J'ai pu enfin convaincre cette pauvre jeune fille de rentrer avec moi dans mon petit appartement. Elle se méfie de moi, mais je suppose qu'elle s'est dit que c'est mieux qu'elle me suit pour pas qu'elle attrape froid. Elle ne m'a donné son prénom, mais ça m'étais égal. Comme elle a refusé de s'abriter avec moi sous mon parapluie, je lui ai prêté alors. Par conséquent, je me retrouve un peu trempée aussi. La fille a été surprise par mon offre et je ne lui ai pas vraiment laissé d'autres choix que d'accepter.

De base, j'étais juste aller faire des courses quand j'ai vu cette fille en train de pleurer. Bien que j'étais curieuse de savoir pourquoi, je ne pouvais pas poser la question.

L'importance pour l'instant pour cette fille, c'est qu'elle se réchauffe et se séche. J'ai un petit sourire nostalgique.

La même situation qu'avec ma petite Sarada.

On arrive finalement à l'intérieur de mon appartement et elle me suit jusqu'à ma porte. Je la verrouille et entre en première. Je pose mes sachets de courses derrière la porte ouverte et je commence à enlever ma veste et mes bottes. Tout en les retirant, je tourne légèrement ma tête vers la fille qui hésitait de rentrer.

-N'aie pas peur. Tu peux rentrer sans crainte.

Après une petite hésitation, elle finit par le faire. Depuis notre rencontre, elle n'a pas dit un mot et je me demandais si, par hasard, elle n'était pas muette. La jeune fille enlève aussi ses chaussures de scolaire. Je fus surprise quand je fais attention de ce qu'elle porte.

C'est le même uniforme d'école de ma petite-fille. Elles sont dans la même école alors.

C'est une agréable coïncidence et je souris face à cela. Elle connaît peut-être Sarada. Je lui poserais la question plus tard. La priorité, c'est de la réchauffer. On entre dans le salon et je désigne le canapé à cette jeune fille.

-Tu peux t'installer. Pendant ce temps, je vais te ramener un plaid pour te sécher et te réchauffer.

La tête baissée, elle acquiesce silencieusement. Elle est encore un peu méfiante et mal à l'aise. Cela ne me dérange pas, c'est naturel. Elle s'assoit avec un peu d'hésitation sur mon canapé sûrement par gêne de le tremper avec ses vêtements mouillés. Je ne fis aucun commentaire évidemment et me dirige vers ma chambre. Je fouille dans mon placard et trouve mon unique plaid. J'étais trempée aussi, mais je me changerai plus tard. Je retourne ensuite auprès de la fille aux cheveux bleus.

D'ailleurs, sa couleur de cheveux m'a intrigué quand je l'ai vu. Pendant un moment, j'ai cru que c'était...

Je m'arrête par un instant de surprise et secoue la tête pour chasser mes pensées. Je sors de ma chambre et marche vers le salon. Étonnée, je m'arrête à nouveau sur mon chemin quand je vis la jeune fille regarder avec curiosité la photo principale de la pièce de moi et de ma fille. Je souris un peu à son expression vraiment intriguée alors qu'elle fixait avec attention la photo. On dirait qu'elle essayait de deviner qui était cette personne à côté de moi. Je prends donc la parole pour répondre à sa question muette :

-C'est ma fille unique, Sakura.

La bleuté sursaute sur son siège et tourne son regard surprit vers moi comme si elle vient de me remarquer que maintenant. Sa surprise disparaît vite et elle devient subitement timide et discrète. Elle jete ensuite un coup d'œil à notre photo et hoche doucement de la tête comme pour me dire qu'elle m'a entendu. Je laisse échapper un rire à sa timidité adorable et dis ensuite :

CONDAMNÉE : TOME FINALOù les histoires vivent. Découvrez maintenant