58/Pour notre amour éternel

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Je ne sais pas combien de minutes se sont écoulés depuis que je fixe l'écran de mon portable. J'étais un peu fatigué de mon travail de ce matin, mais je n'avais étrangement pas sommeil. Je regarde l'heure sur l'horloge et remarque qu'il se fait bientôt tard.

Élise dort peut-être déjà...

Je pousse un soupire, désespéré. On s'est beau échangés nos numéros depuis longtemps, aucun de nous deux a prit le temps d'appeler l'autre. Je me suis dis, comme c'est dimanche demain, qu'on pourrait sortir un peu. Si Boruto m'entendait, il m'aurait encore taquiné et sous-entendre des choses...

Mais Élise sera sûrement occupée avec sa famille... Ou peut-être pas ?

Je devrais l'appeler pour savoir ce qu'elle fait demain. J'espère juste qu'elle ne va pas trouver ma proposition bizarre étant donné qu'on est que collègues tout les deux.

Mais aujourd'hui, c'était plus fort que moi. Toute la journée, je pensais à l'inviter demain.

Je me sens de plus en plus embarrassé. Je ne comprenais pas ce qui n'allait pas chez moi pour avoir pensé à elle ces derniers jours. En fait, depuis que j'ai posé une fois ma tête sur ses genoux, je n'arrête de penser à quel point c'était confortable.

Absolument tout en elle était rassurant.

J'esquisse un sourire en repensant à ses beaux yeux et à sa douce gentillesse. A chaque fois, je suis impressioné à quel point elle gère son métier à la perfection et ça me touche au cœur qu'elle considère ses élèves comme ses enfants.

Elle est aussi si belle quand elle sourit ou elle rit.

... Reprend-toi, Naruto. Elle est mariée et a des enfants. Tu vas l'inviter en tant que collègues de travail et prendre de ses nouvelles.

C'est alors que j'ai pris mon courage à deux mains et j'ai tapoté le numéro de Élise. Je me sens nerveux d'un coup et mon cœur bat à fond. Ne pouvant plus tenir sur place, je me lève de mon lit et commence à faire les cent pas dans ma chambre.

Ça va aller. Tout va bien se passer.

Je ne peux retenir ma surprise quand j'entends un décrochement avec une voix douce juste après :

-Allô ?

Je prends une discrète inspiration et sourit maladroitement devant moi, imaginant Élise en face. Avec ma voix la plus détendu et  que possible, je la salue même si je tremblais un peu :

-Ah bonsoir, Élise ! Désolé de vous appeler un peu tard... Heu, vous allez bien ? Je ne vous dérange pas, j'espère ?

J'espère plutôt que je ne l'ai pas fais peur en l'appelant soudainement. Je suis de plus en plus nerveux et beaucoup plus timide d'un coup. Je crois même que mon visage me brûle, mais cela ne doit être qu'une impression. Heureusement, elle me répond gentiment :

-Non, vous ne me dérangez pas du tout et je vais bien, merci. Et vous ?

-J-Je vais bien aussi. Hum... Vous faites quoi en ce moment ?

-Rien, je pensais aller dormir.

Je remarque que sa voix était beaucoup plus épuisée que d'habitude. Je comprends qu'elle a besoin de sommeil. Pourtant, elle a prit la peine de parler avec moi. Je ne peux m'empêcher de sourire timidement.

CONDAMNÉE : TOME FINALOù les histoires vivent. Découvrez maintenant