21/Un petit côté mignon

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Je crois que c'est la première fois que je suis convoqué chez la secrétaire adjointe du directeur. D'habitude, je vais toujours chez ce dernier, mais on dirait qu'il n'est pas là aujourd'hui. Je suis assit devant le bureau, tout à droite à côté de l'intello et son beau Roméo. Elle était au milieu entre nous deux. Les bras croisés, je jette un coup d'œil rageux et mécontent vers Inojin qui touche sa joue doucement comme si il voulait faire disparaître ses égratignures. Soudain, il me répère et me rend le même regard. Je détourne le regard, agacé et toujours énervé par rapport à ce qui s'est passé tout à l'heure. Mme Terumi tapotait quelque chose dans son ordinateur sans faire attention à nous pendant ce temps.

Bordel, elle va nous faire attendre encore longtemps ? J'ai pas que ça à faire moi...

Enfin, elle se détache de son ordi et nous fait face. Elle a de nouveau ce regard autoritaire plutôt flippant. C'est vrai que c'est rare de la voir énervée étant donné qu'elle est tout le temps souriante. Elle nous regarde tour à tour comme si elle faisait un tirage de sort dans sa tête pour savoir qui de nous trois va subir un châtiment.

Obligé, ça va être moi car je suis le mauvais élève dans cette salle...

Ses yeux verts s'arrêtent finalement sur Inojin et prend doucement la parole malgré qu'elle avait encore ce regard sévère :

-Inojin, tu peux sortir. J'ai envoyé un message à ta mère par mail et elle viendra te chercher. Pendant ce temps, va l'attendre à l'infirmerie.

... Quoi ?! C'est une blague ?!

Apparemment, même Inojin est surprit, ne s'étant pas attendu à ça. Il se lève quand même de son siège presque avec hésitation et jete un coup d'œil rapide à Sarada qui était dans le même état et la tête tournée vers lui.

Pff, elle doit sûrement le regarder avec cet air inquiet pour rien.

Je retourne la tête pour vérifier si il est vraiment sorti de la salle et c'est le cas. Je claque ma langue, agacé.

Soumis va.

Je me tourne ensuite vers la secrétaire sans faire l'effort de dissimuler mon mécontentement.

-Pourquoi lui il a le droit de sortir ? Il n'est pas le seul à être blessé.

Elle fronce ses sourcils alors qu'elle roule lentement ses yeux vers moi. Je faillit déglutir à son regard noir.

-Contrairement à lui, tu n'as pas la lèvre qui saigne.

Mais vas-y, ce n'est qu'une petite blessure de rien du tout. Il va pleurer tant qu'on y est ?

Elle se remet ensuite droite et nous regarde à tour de rôle Sarada et moi. Puis elle demande en croisant ses mains sur le bureau :

-Alors ? Qu'est-ce qui s'est vraiment passé ?

... Ben elle aurait dû renvoyer Sarada au lieu de Inojin. Je suis perdu, là.

Avant même que je réponds, cette dernière est plus rapide, semblant déterminée à lui expliquer la situation par elle-même :

-C'est de ma faute. Au début, c'est moi qui a provoqué Boruto et je l'ai énervé. Inojin a dû donc intervenir après.

Mais elle a craqué ou quoi ? D'où c'est de sa faute ?

Bien décidé à expliquer honnêtement ce qui s'est passé, je prends la parole à mon tour en m'adressant à la secrétaire et contredisant ainsi l'intello :

-C'est pas vraiment ça. Tout ce qu'il faut retenir, c'est que Inojin m'a frappé en premier et, moi, je ne faisais que me défendre.

Du coin de l'œil, Sarada me jete un regard appuyé. Ensuite elle me demande, presque en m'attaquant :

CONDAMNÉE : TOME FINALOù les histoires vivent. Découvrez maintenant