CONDAMNÉE : TOME FINAL

77/Des cheveux aussi bleu que le ciel nocturne

Qu'est-ce qu'on s'ennuie. J'aimerai que quelqu'un a la bonne idée de planifier des vacances dès que j'aurais mon diplôme. Allez, encore 4 jours d'écoles et je l'aurai. Je viens de rentrer à la maison et je prévois d'aller me coucher instantanément au lit car j'ai encore fais une nuit blanche.

J'ai grave envie de sortir quelque part ce soir. Les potes ont intérêt à être disponible.

Je marche en direction des escaliers, les mains dans les poches comme toujours et perdu dans mes pensées. Je souris un peu à ma matinée avec ma petite sœur et suis un peu déçu à la fois qu'elle est obligée de vivre avec... Je fronce des sourcils et serre mes poings dans mes poches.

Non. Je n'ai plus envie de penser à elle.

C'était officiel, je déteste cette femme qui me sert de mère. Himawari avait raison sur toutes les lignes et c'est elle qui a tort. Je dois demander à Papa pourquoi Hima ne peut pas venir vivre avec nous et il faudra aussi informer grand-mère, j'ai oublié de le faire. Soudain, je m'arrête à temps quand je vis quelqu'un sur le point de me foncer dessus. Je repose mon pied sur le sol que je m'apprêtais à le faire monter sur les escaliers, mais cette personne me bloque le passage. Je lève la tête vers elle et suis surpris pendant un instant de croiser le mari de Sakura. Orochimaru, je crois. J'oublie vite de le saluer ou de m'excuser quand je vois qu'il y avait un collier cervical à son cou et je hausse un sourcil à cette vu. Ses yeux vert-noir me fixent avec indifférence et j'étais un peu mal à l'aise car il dégageait quelque chose de chelou en lui. A commencer par sa tête. Ses yeux me regardent de la tête au pied et finit par briser ce blanc gênant :

-Tu es Boruto, le fils de Naruto, c'est ça ?

Je ne sais même pas pourquoi sa voix me rend aussi mal à l'aise, mais je tente d'agir normalement tout en restant prudent. Je aquiesce d'un hochement de tête. Orochimaru me fixe à nouveau avant de baisser la tête avec un soupire. Tout en fouillant un truc dans sa poche, il me demande :

-Et donc, Boruto, pourquoi tu as l'air fâché ?

Je suis fâché moi ?

Je jete un coup d'œil à ma droite, un peu gêné, tout en répondant avec hésitation :

-Heu... Pas vraiment.

Je me demande c'est quoi le délire à celui-là. Je ne pensais pas avoir l'air d'être fâché. Comme si il a senti ma confusion, il m'explique de sa voix beaucoup trop sereine :

-Tu es rentré comme si tu en voulais à la terre entière. Tu as passé une mauvaise matinée ?

Je repose mon regard vers lui, surpris.

Il m'avait vu rentrer et a pu voir mon expression du visage là où il était ? Eh ben.

Je suis encore plus surpris par le paquet de cigarette qu'il a sorti de sa poche. Il a prit ensuite une clope et la mise à ses lèvres entre-ouverte. J'étais choqué car je ne savais pas qu'il fumait alors qu'il m'a l'air bien vieux et qu'il allait le faire dans son état... critique. Je me demande ce qui lui est arrivé d'ailleurs. Orochimaru sort ensuite un briquet de sa poche et son regard repose sur moi comme si il s'est rappellé de ma présence. J'ai failli tressailir quand il me tend son paquet ouvert de cigarette.

-T'en veux une ?

Je devais sûrement tirer une drôle de tête et j'étais interloqué à la fois car c'est bien la première fois qu'on me propose de fumer. Je regarde attentivement les cigarettes puis Orochimaru qui affichait toujours ce visage impassible.