Il se recule doucement et attend un petit instant avant me dire :
Monsieur Conti : Suis-je autorisé à parler maintenant ?
Moi : Euhh.
J'ai les joues rouges. Je ne sais pas quoi répondre d'autre à cela. J'avoue être surprise par son baiser. Je ne m'y attendais pas du tout.
Monsieur Conti : Je crois que tu m'as envoutée.
Pardon ! Moi envoûtée ? La bonne blague.
Moi : Tu m'attires à toi comme un aimant, le seul capable d'envouter dans cette pièce c'est bien toi répondis-je en rigolant.
Je n'ai pas dis ça. Oups, je pose ma main sur ma bouche comme si j'avais dit une bêtise. Il faudrait que j'apprenne à tourner ma langue sept fois dans ma bouche avant de l'ouvrir ce n'est pas possible ! C'est alors qu'il s'est mis à rigoler. Est-il capable de faire cela ? Ce son parait si surprenant sortant de sa bouche, lui qui parait si sérieux d'habitude. Je le regarde stupéfaite. Son regard est si protecteur soudainement.
Monsieur Conti : Je n'ai pas réussi à décoller une seule minute mes yeux de toi quand tu étais en train de danser tout à l'heure. Il y a quelque chose chez toi de différent des autres filles mais je ne sais pas quoi. Je n'ai jamais ressenti ça pour qui que ce soit avant toi.
C'est une déclaration où je rêve ? Il me regarde en attendant une réponse, que suis-je censée dire ? Je suis perdue. Je n'arrive pas à comprendre à qui j'ai à faire.
Monsieur Conti : Ne dis rien dit-il comme pour rompre la gêne qui s'est installée.
De toute façon même avec tous les efforts du monde, je ne serai quoi répondre.
Monsieur Conti : Allez viens, je te dépose chez toi, tu ne vas pas rentrer toute seule dans cet état.
Il me prend par la main pour quitter la pièce. Sa main est si chaude et réconfortante, c'est agréable. Nous longeons la piste de danse où les gens continuent à s'amuser et nous dirigeons vers la sortie quand soudain une voix familière retentit.
? : Monsieur Conti, c'est bien vous ?
Il se retourne pour connaître l'identité de la personne qui l'a interpellé. Je suis son regard quand soudain, j'aperçois au loin qu'on a à faire au tyran, Priscillia ! J'essaye de retirer ma main de celles de Monsieur Conti discrètement pour éviter de m'attirer ses foudres mais celui-ci resserre son emprise. J'entends un "tu ne bouges pas" à peine audible. Non ! Je l'entends dire également "pas encore elle".
Priscillia : Quelle surprise de vous croiser ici ! dit-elle d'un ton mielleux. Vous me payez un verre ?
J'ai envie de pouffer de rire mais je me retiens. Mais quel comportement lamentable.
Monsieur Conti : Priscillia dit-il simplement en hochant la tête.
Je pense qu'il essaye d'être poli car il s'agit de son associé mais je remarque à son attitude qu'il est irrité par son comportement. Il essaye de prendre ses distances avec elle, il n'est pas dupe. Priscillia se rend compte qu'il ne répond pas à son invitation à boire et semble gênée tout d'un coup. Elle commence à se triturer les ongles et finalement s'aperçoit que je suis présente. Elle était tellement obnubilée par lui, qu'elle ne sait même pas rendu compte que j'étais là.
Son regard descend jusqu'à nos mains entrelacées puis elle finit par reculer d'un pas, en état de choc. Elle se met à me fusiller du regard et sa colère me transperce en tout point. Je baisse le regard pour éviter l'affrontement. Monsieur Conti assiste à la scène. Il ne comprend pas mon comportement car il ne sait pas que j'ai reçu des menaces de sa part. Il fini par dire :
Monsieur Conti : Bonne soirée Priscillia.Puis se retourne m'emportant avec lui au passage.
Je suis foutue me dis-je intérieurement. La prochaine fois que je la croise, je suis morte.Il m'amène à sa voiture garée dans la même rue que le bar. Une Ferrari noire. Il m'ouvre la portière côté passager et m'invite à m'installer en me soutenant par la taille. Galant ? Encore un autre trait de sa personnalité que je découvre ce soir. Il contourne le véhicule, s'installe, met le contact et démarre. Je décide alors de lui communiquer mon adresse pour qu'il évite de rechercher sur son téléphone.
Moi : Je... Euh...mon adresse c'est...
Monsieur Conti : Je sais dit-il en me coupant.
Bon ok. J'imagine qu'il a une bonne mémoire. En même temps, il a dû communiquer mon adresse à Vivien la dernière fois. Sa conduite est douce, agréable, je pensais qu'avec une telle voiture, il allait fuser sur la route mais non. Je me détends et fini par m'endormir.
Une main caresse mon visage ce qui a pour effet de me ramener à la réalité. Ou suis-je ? J'essaye d'immerger mais mes paupières sont lourdes. J'entrouvre mes yeux, je suis dans ma chambre. Quoi ? Comment est-ce possible ? Il ne m'a quand même pas porté jusqu'à mon appartement ? La honte ! Il faut vraiment que j'arrête de boire aussi rapidement de l'alcool pensé-je. J'essaye de réunir le peu d'effort qu'il me reste pour essayer de garder les yeux ouverts, un geste qui est difficile dans l'état dans lequel je suis.
Monsieur Conti : Rendors-toi dit-il d'une voix douce avant de m'embrasser le front.
Trop épuisée, je ferme les yeux pour dormir.
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Un boss pas comme les autres
ParanormalJ'ai enfin trouvé le job idéal, le problème c'est que mon boss est insupportable ! Mais malgré ses sauts d'humeur, son sale caractère, son arrogance et j'en passe, je suis comme envoûtée. Vais-je pouvoir résister bien longtemps ? Et surtout, quel e...