Chapitre 17

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Je me réveille le lendemain en sursaut ! Les évènements de la veille viennent me frapper de plein fouet. Qu'est-ce-que j'ai fait ? Je prends ma tête entre mes mains. Non c'est pas possible, j'ai embrassé mon patron ! Non il m'a embrassée plutôt ! Peut-importe pourquoi j'ai laissé cela arriver ? Qu'est-ce-que je vais bien pouvoir dire lundi en arrivant au travail. Je me retrouve dans une situation inconfortable parce que je ne suis pas capable de tenir l'alcool bon sang.

En parlant d'alcool, j'ai mal à la tête. Je me redresse de mon lit et me dirige vers l'armoire à pharmacie de la salle de bain. J'attrape un anti-douleur et l'avale directement avec l'eau du robinet. Je me dirige dans la cuisine pour prendre mon déjeuner quand soudain je pense à Chloé. Mince je l'ai plantée la haut, il faut que je l'appelle pour prendre de ses nouvelles. Je saisie mon portable, compose le numéro de ma meilleure amie et elle décroche immédiatement :

Moi : Est-ce-que tu vas bien ? dis-je en m'inquiétant.

Chloé : Si je vais bien ? Je suis la femme la plus heureuse du monde. J'ai rencontré un homme hier soir, désolée de t'avoir planté. On a direct accroché et j'ai passé la soirée avec mais au fait et toi ? Tout s'est bien passé de ton côté ? Tu es rentrée comment ?

Je lâche un soupir de soulagement. J'avais peur qu'elle me cherche partout ou s'inquiète mais je me rends compte qu'elle a fini la soirée de son côté sans encombre. Heureusement !

Moi : Oui, oui ne t'inquiète pas tout va bien lui dis-je pour la rassurer. Je ne suis pas rentrée seule... écoute j'ai besoin de te parler. Es-tu disponible aujourd'hui ?

J'ai vraiment besoin de me confier à elle sur la situation d'hier soir. J'ai besoin de réconfort mais aussi de soutien.

Chloé : Oh ! Mais oui bien sur pour toi toujours ! Et puis je suis curieuse d'apprendre comment s'est passé ta soirée petite coquine.

Moi : Super, tu viens pour midi ? Je prépare un repas.

Chloé : Coooool !!! J'ai trop la flemme de cuisiner en ce moment. On se voit à midi alors parfait. A toute.

Je raccroche le téléphone et file me prendre une bonne douche chaude histoire de me détendre.Je prépare le repas de ce midi, bolognaise maison avec des spaghettis. Je m'attelle à la tache pour ne penser à rien.A midi Chloé arrive comme prévu.

Chloé : Hummm ça sent bon !!! Dis-moi que tu es en train de me faire ta fameuse bolo c'est ça ? dit-elle ravie avec un énorme sourire.

Moi : Yes !

Elle installe la table pendant que je sers les plats. On prend place pour manger et elle commence tout doucement à me raconter sa soirée.

Chloé : J'ai rencontré un homme hier, tu ne peux pas savoir comment il embrasse comme un dieu.

Je me remémore la scène du baiser avec mon patron d'hier. Je peux encore sentir ses lèvres sur les miennes et sa main contre mon dos. Un frisson me parcourt le dos.

Elle me raconte en détail sa soirée puis elle conclut :

Chloé : Tant pis pour l'autre homme, il ne sait pas ce qu'il rate.

Je me mets à rire nerveusement. Elle parle de mon patron et du râteau qu'elle a pris la veille. Je saisi l'occasion pour répondre.

Moi : En parlant de lui....

Je laisse la phrase en attente quelques instants, il faut que je me lance, que je lui raconte. Elle me regarde avec des yeux tout ronds, impatiente que je termine ma phrase.

Moi : C'est mon patron.

Voila comme ça c'est dit. On peut rentrer dans le vif du sujet.

Chloé : Tu te fou de moi c'est ça ? dit-elle les yeux tout ronds.

Moi : Non.

Chloé : Mais pourquoi tu me l'as pas dit ? Non sérieux tu merdes !

Moi : J'ai essayé mais tu étais déjà en train de te diriger vers lui lorsque je me suis rendue compte de son identité . Je te rappelle que j'étais de dos moi ! comme pour trouver une excuse.

Chloé : Rohh la loose ! Mais attend, tu sais qu'il a carrément flashé sur toi hier quand même ? Je te rappelle qu'il m'a quand même dit que c'était toi qu'il voulait !

Moi : Je sais dis-je gênée par la situation.

Chloé : Et tu comptes faire quoi ? C'est ton patron je te rappelle ! Et puis plus tôt dans la soirée après le portrait que tu m'as fait de lui, je pensais que tu le détestais.

Moi : C'était le cas !

Chloé : C'était ? J'ai raté un chapitre ou quoi ?

Moi : C'est compliqué avec lui. Je ne sais jamais sur quel pied danser c'est ça le problème.

Chloé : Que s'est-il passé hier soir me dit-elle avec un ton interrogateur.

Moi : Installe toi confortablement, j'ai pas envie que tu tombes de la chaise répondis-je ironiquement.

Je commence à lui expliquer le déroulement de la soirée sans plus attendre et dans les moindres détails. Elle me fixe, ne dit rien, mais je vois bien qu'elle est choquée par la situation.A la fin de mes explications, elle se redresse sur la chaise surprise. Elle souffle un grand coup et dit :

Chloé : Ok, ok ! Euh Amalya je crois tu es dans la merde ricane-t-elle.

Moi : Non sérieux merci pour le conseil, je ne m'en suis pas rendue compte.

Chloé : Bon relativisons. Tu n'es pas entièrement responsable d'accord ? De toute façon ce qui est fait, est fait non ? Lundi tu retournes au travail et tu verras bien.

Moi : Je pense oui, de toute façon je ne peux rien faire de plus.

On est restées une bonne partie de l'après-midi ensemble à discuter puis elle est partie rejoindre un peu plus tard son nouveau copain.Le reste du week-end s'est déroulé calmement même si au fond, j'appréhendais mon retour au bureau lundi.

Un boss pas comme les autresOù les histoires vivent. Découvrez maintenant