Un boss pas comme les autres

Chapitre 60

Il attrape ma main et m'attire à lui pour m'enlacer, mon visage reposant sur son torse. Après quelques secondes, il me relâche avant de déposer un baiser sur mon front.

Alejandro : Habille-toi et prends quelques affaires de rechange. On va chez moi, le temps que tout ça se calme dit-il en pointant du doigt ma fenêtre et par la même occasion, les journalistes dehors dans la rue.

J'acquiesce et me dirige vers ma chambre. Je vais aller chez mon patron ! J'y serai plus en sécurité que chez moi, c'est vrai mais je reste tout de même inquiète. Je ne le connais pas encore totalement bien et je suis toujours préoccupée par la situation actuelle entre nous. Il s'est peut-être expliqué par rapport à son ex mais des questions sont toujours en suspens. J'attrape un jean et un haut que j'enfile en vitesse ainsi qu'un sac où j'y fourre quelques habits de rechange. Je prends mon chargeur et mon portable et je rejoins Alejandro dans le salon.

Moi : C'est bon.

Il me sourit et m'invite à le suivre. Il est surement satisfait de la situation mais on a une discussion à avoir par rapport à ce qu'il a dit à la télévision.

Je ferme la porte de mon appartement derrière moi, Sergio nous attendant toujours dans le couloir.

On arrive devant les journalistes qui ne perdent pas de temps à nous flasher. Sergio se positionne devant nous et les paparazzis pour qu'ils évitent de s'approcher de trop. Les questions fusent mais Alejandro ne répond rien. Il m'ouvre la porte de sa voiture pour que je me glisse côté passager et referme celle-ci. Sergio reste devant ma portière pour me protéger en attendant qu'Alejandro contourne le véhicule pour venir s'installer lui aussi. Il met le contact et démarre la voiture sans attendre.

Moi : Et Sergio ?

Alejandro : Ne t'inquiète pas pour lui répond-il en posant sa main sur ma cuisse.

Moi : Tu aurais pu le prendre avec nous dans le véhicule.

Il sourit à ma réponse. Pourquoi j'ai l'impression qu'il se moque de moi ?

Alejandro : Il est venu en voiture lui aussi.

Oh ! Je n'avais pas pensé à cette éventualité. Sa chaleur se répand sur ma cuisse alors que le paysage défile. Je me demande où il habite. Soudain, son portable se met à sonner. Il décroche en appuyant sur une touche de son tableau de bord et la voix de Sergio résonne dans l'habitacle : « deux véhicules te suivent ». Quoi ?

Alejandro : Ok.

Il raccroche et tourne son visage dans ma direction.

Alejandro : Accroche-toi.

Je n'ai pas le temps de comprendre ce qui se passe que je me retrouve écrasée à mon siège. Le paysage se déforme en des traits de toutes les couleurs, plus rien n'est perceptible à la vitesse à laquelle on roule. Je comprends mieux pourquoi une Ferrari ! Je ferme les yeux alors que l'adrénaline parcourt tout mon corps. J'adore la vitesse et les sensations que cela procurent. Après quelques minutes, le moteur redevient silencieux et quand j'ouvre les yeux, Alejandro me regarde curieux.

Moi : Quoi ? Dis-je un sourire aux lèvres alors que tout mon corps est habité d'une sensation enivrante.

Alejandro : Rien, plus je te découvre et mieux je comprends pourquoi toi.

Il me regarde avec admiration alors que je souris à pleine dent. Est-ce qu'il va me prendre pour une folle si je lui demande d'accélérer encore ? A peine l'idée à traverser mon esprit que je me retrouve à nouveau projetée en arrière par la vitesse. Un petit cri d'excitation sort de ma bouche sans mon consentement et l'adrénaline revient couler dans mes veines. C'est l'extase ! Il freine subitement en dérapage et quand j'ouvre les yeux, nous sommes devant une superbe villa luxueuse. J'ouvre la bouche en grand, surprise. Je ne m'attendais pas du tout à ça mais après tout, il est PDG d'une grande entreprise alors pourquoi il ferait exception à la règle, c'était sur que sa maison allez ressembler à un château.

La villa est protégée par des grilles qui sont en train de s'ouvrir pour laisser passer sa voiture. Il gare la voiture dans la cour et lorsqu'il m'ouvre la porte, j'aperçois Sergio qui attend devant. Comment a-t-il fait pour être là avant nous ? Je regarde Alejandro en plissant les sourcils. Où est sa voiture à lui ? Comment a-t-il fait ?

Alejandro : Sergio, peux-tu monter les affaires d'Amalya dans sa chambre ?

Sergio : Oui Monsieur.

Alejandro : Viens, je te fais visiter dit-il dans ma direction.

Au rez-de-chaussée, se trouve le salon-salle à manger avec des grands murs vitrés pour apprécier le panorama unique ! Piscine extérieure et jardin. La cuisine est gigantesque et très classe. Au premier étage, trois énormes chambres, chacune avec sa propre salle de bain. Sans oublier le bureau, la salle de cinéma et plein d'autres pièces.

Moi : Il va me falloir un plan.

Il rigole devant mon annonce.

Alejandro : Tu trouveras rapidement tes repères tu verras répond-il en souriant.

Un sourire à tomber par terre comme d'habitude. Je détourne le regard pour éviter d'être envoûtée. Son pouvoir de séduction est tel qu'il me suffit de le regarder pour être immédiatement attiré à lui. De toute façon, cette situation n'est que provisoire, le temps que les médias se calment à mon sujet. Ensuite, je retourne chez moi et tout redeviendra comme avant.