Isobel : Salut, tu vas mieux aujourd'hui ?
Moi : Oui merci et toi ça va ?
Isobel : Toujours me répond-t-elle avec un sourire et bonne chance !
Moi : Toi aussi ! Dis-je en me déplaçant vers les ascenseurs.
J'allume mon ordinateur et m'installe. Aujourd'hui, pas de post-it c'est déjà ça. Je commence la journée en checkant ma boite mail et je confirme le rendez-vous de cet après-midi du PDG. Je débute ensuite en milieu de matinée, la retranscription des comptes-rendus de réunions lorsqu'un bruit en approche attire mon attention. En relevant la tête, je vois Priscillia et Monsieur Conti, très proche l'un de l'autre, rigoler tout en s'approchant de son bureau. Je regarde à nouveau mon ordinateur pour faire mine de rien alors que j'ai le cœur qui se sert dans la poitrine. Il n'y a peut-être rien entre eux Amalya, ça ne veut rien dire... Sa voix m'oblige à les regarder :
Monsieur Conti : Amalya bonjour, tu veux bien aller nous chercher deux cafés s'il-te-plait ? dit-il avec un grand sourire.
La cerise sur le gâteau génial ! Maintenant, il faut aussi que je fasse la bonne pour elle sérieux ? Il a beau me regarder avec un grand sourire pour que ça passe, ce n'est clairement pas le cas, je n'ai pas changé d'avis sur la question. En même temps la dernière fois, j'ai fait la maligne aussi en lui en proposant un... quelle cruche que je suis.
Moi : Bonjour, oui Monsieur répondis-je avec un sourire niais.
Priscillia : Sans sucre pour moi, je fais attention à ma ligne.
Sans sucre mimimimiiiii, retiens-toi Amalya, ça va aller. Je fais demi-tour sans lui adresser de regard. Je préfère parce que si je la vois sourire, je risque de perdre le contrôle de ma main.
Je remonte avec deux cafés noirs et toque à la porte avant d'entrer. J'entends les rires qui s'échappent de la pièce mais pas de réponse. Je recommence un peu plus fort cette fois-ci et il m'invite enfin à rentrer tout en rigolant.
Quand j'ouvre la porte, je vois qu'ils sont assis sur le canapé et j'ai bien l'impression que la réunion est tout sauf professionnelle. Je m'approche d'eux et reste de marbre devant la situation. En posant les cafés sur la table, je regarde Monsieur Conti dans les yeux en l'interrogeant du regard. J'essaye de deviner ce qu'il pense mais il ne laisse rien paraitre comme si la situation était normale. J'avais pourtant cru comprendre qu'il ne pouvait pas l'encadrer. Mon regard est attiré par sa main qui se pose sur la cuisse de Priscillia. J'avale difficilement ma salive à la vue de ce geste. Je me redresse une fois les cafés disposés sur la table.
Moi : La réunion de cet après-midi est confirmée avec la banque.
Monsieur Conti : Merci Amalya, tu peux disposer.
J'incline légèrement la tête pour acquiescer et fais demi-tour en me mordant la joue. Je rêve ! A quoi il joue ?
A midi, elle sort de son bureau et vient se positionner devant le mien. Je fais mine d'être concentrée sur mon travail et ne relève pas la tête.
Priscillia : Monsieur Conti, on déjeune ensemble ce midi ?
Par pitié, je vais vomir devant sa voix toute édulcorée. Pourquoi elle sérieusement ? Je ne comprends pas. Je ne pensais pas qu'il tomberait dans son panneau.
Monsieur Conti : Une prochaine fois peut-être, j'ai beaucoup de travail à terminer avant mon rendez-vous de cet après-midi.
Ouf.... Je souffle de soulagement intérieurement.
Priscillia : Je comprends, à demain.
Elle lui fait un signe de la main et se dirige vers les escaliers pour descendre. Ce n'est pas trop tôt ! Je commençais à avoir mal à la tête à force de l'entendre glousser comme une dinde de Noël dans son bureau.
Je regarde toujours mon ordinateur comme si j'étais indifférente à la situation et attends que la porte de son bureau se referme pour pouvoir enfin me décontracter. Soudain, je remarque que sa main se pose sur le coin de mon bureau et qu'il se penche alors vers moi pour venir me parler à l'oreille. Son souffle chaud caresse ma nuque et mon corps ne peut s'empêcher de réagir instinctivement en tremblotant légèrement. Son odeur musquée parvient jusqu'à mon nez, elle est si enivrante et en même temps tellement apaisante que j'inspire profondément en espérant qu'il reste dans cette position le plus longtemps possible.
VOUS LISEZ
Un boss pas comme les autres
ParanormalJ'ai enfin trouvé le job idéal, le problème c'est que mon boss est insupportable ! Mais malgré ses sauts d'humeur, son sale caractère, son arrogance et j'en passe, je suis comme envoûtée. Vais-je pouvoir résister bien longtemps ? Et surtout, quel e...