Chapitre 19

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Un baiser qui me semble familier au premier abord mais je repousse immédiatement l'individu sans plus attendre. Je recule d'un pas pour prendre mes distances. Je n'ai pas envie d'embrasser ce soir. Le dernier baiser m'a laissée comme un goût amer. Je fusille le mec du regard près à lui mettre ma main dans la tronche mais il lève les bras en signe de paix , puis une main se dirige sur son masque. Il le retire délicatement pour que je puisse découvrir son visage. Je manque de m'écrouler en découvrant l'identité de la personne et m'agrippe tant bien que mal à la table. Je suis furieuse ! Comment a-t-il pu se permettre de m'embrasser à nouveau après ses annonces de lundi. Instinctivement, je le repousse en posant mes deux mains sur son torse et je pars en courant. Il me rattrape rapidement par le bras me forçant à m'arrêter. Il se positionne devant moi et dit :

Monsieur Conti : Amalya attend !

Moi : Lâchez-moi, je n'ai pas envie de vous parler.

J'attrape avec ma seconde main la sienne qui me tient toujours le bras et j'essaye de la décrocher mais impossible, il ressert aussitôt son emprise. J'essaye de me débattre mais rien à faire.

Monsieur Conti : C'est compliqué pour moi aussi.

Moi : Quoi ?

Surprise par ce qu'il vient de me dire, je me fige. Compliqué ? Furieuse, je réponds :

Moi : C'est compliqué d'embrasser une femme, de lui faire croire qu'elle est importante puis lui demander d'oublier ce qui s'est passé ? Même si vous êtes mon patron, ça ne vous donne pas tous les droits ! Hurlé-je en colère.

Monsieur Conti : Je sais dit-il en baissant la tête un court instant. Cela n'a rien à voir avec toi crois-moi.

Moi : Vous savez quoi ? Je suis votre assistante et vous êtes mon patron, ça s'arrête là.

Surpris par ma réponse, il fini par me lâcher le bras. Je profite alors de l'opportunité pour lui tourner le dos et je me dirige vers la piste de danse en cherchant ma meilleure amie des yeux. Une fois trouvée, je lui chuchote à l'oreille :

Moi : Écoute, je ne me sens pas très bien. Je vais prendre un taxi d'accord ?

Chloé : Qu'est-ce-que tu as tout d'un coup ? Tu es blanche, tu es sur que ça va ?

Moi : Oui, oui ne t'inquiète pas.

Chloé : Si justement je m'inquiète ! Je te raccompagne !

Moi : Non, ne soit pas bête, profite de ta soirée lui dis-je en faisant un signe de la tête en direction de son copain qui me répond par un sourire.

Chloé : Très bien ! Mais je t'accompagne quand même dehors le temps que le taxi arrive, je ne vais certainement pas te laisser attendre seule avec tous les morfales qui courent les rues en ce moment dit-elle en rigolant.

Moi : Ok maman ! lui répondis-je en levant les yeux au ciel ce qui m'a valu un coup sur l'épaule en signe de protestation de ma copine.

Chloé : Tu vas voir toi ! dit-elle en rigolant.

Je suis finalement rentrée à la maison et j'ai passéle week-end à trainer en pyjama dans mon appartement. Assise sur le canapé àregarder une émission télé à l'eau de rose du dimanche, je me surprends àrepenser au baiser de mon patron. A cette idée, mon bas ventre se contracteinvolontairement. Comment fait-il pour me faire cet effet même si je suis encolère sérieusement ? Sa façon d'embrasser est si sensuelle et en mêmetemps légèrement agressive. Je touche mes lèvres songeuses. Après quelquesminutes, je passe ma main sur mon front pour réfléchir. Il faut que j'arrête depenser à lui de cette façon, c'est mon patron. Dorénavant, il faut que je restede marbre et que je lui montre que cela ne m'atteint plus, peu importe soncomportement. Ce baiser c'était une erreur ! Je dois tourner la page et mecomporter de façon professionnelle.

Un boss pas comme les autresOù les histoires vivent. Découvrez maintenant