Chapitre 33

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Finalement, les portes de l'ascenseur se déploient sur le parking souterrain venant rafraichir l'atmosphère. On se dirige vers sa voiture et il m'ouvre la portière m'invitant à m'installer avant de refermer celle-ci. Il prend place et démarre le véhicule. Il ne perd pas de temps pour rompre le silence.

Monsieur Conti : Tu as prévu de faire quoi de beau ce week-end ?

Moi : Allez draguer en boîte de nuit je pense.

Il se retourne immédiatement frappé par ma réponse.

Moi : Je plaisante ! Regarde la route s'il te plait.

Je rigole devant sa réaction.

Monsieur Conti : Et ça te fait rire ?

Moi : Un peu oui j'avoue répondis-je en souriant.

Monsieur Conti : Je rêve où tu m'as tutoyé ? dit-il sérieusement.

Moi : Mince, excusez-moi.

Je place ma main sur ma bouche. C'est sorti tout seul... Un long silence de gêne s'installe. J'étais tellement bien en sa présence que c'est venu assez naturellement. Soudain, il se met à rigoler.

Monsieur Conti : Je t'ai bien eu !

Moi : Quoi ?

Monsieur Conti : Tu aurais dû voir ta tête, c'était excellent ! Je plaisante tu peux me tutoyer sans souci.

Vexée, je croise les bras sur ma poitrine mais au fond, je suis plutôt ravie de ce qu'il m'a dit.

Moi : Ah bon ? Au travail aussi ?

Je n'arrive pas à le reconnaître, où est le boss désagréable ?

Monsieur Conti : Mais bien sûr ! A une seule condition ?

On y est, il va surement me demander de ne pas le faire en public, c'était trop facile sinon.

Moi : Oui ?

Monsieur Conti : Seulement si c'est définitif ! dit-il en prenant une voix de femme.

Moi : Hey ! Répondis-je en lui mettant un coup de coude.

Il rigole de plus belle et je l'accompagne à mon tour. Il m'a effectivement bien eu.

En arrivant devant chez moi, il s'arrête sur le bas côté, éteint le moteur mais ne sort pas du véhicule. Que suis-je censée faire ? Il glisse alors sa main sur ma cuisse pour attirer mon attention. Mon cœur s'accélère suite à ce contact. Il sourit discrètement et s'avance vers moi doucement. Son regard est ardent. Il glisse alors sa deuxième main sur ma joue et m'embrasse délicatement. Un baiser si différent de ceux à quoi il m'a habitué, rapide mais très agréable.

Monsieur Conti : Bon week-end Amalya.

S'il s'avait, je suis aux anges.

Moi : Merci à toi aussi.

Il sourit aussitôt et je me retourne pour sortir du véhicule. Je ferme la porte derrière moi et il redémarre dans la foulée.

Je suis sur un petit nuage et j'espère juste qu'il ne changera pas d'avis durant le week-end. A peine chez moi, j'allume la télévision et pars m'affaler sur le canapé. Et le petit plus, je n'ai pas besoin de faire à manger j'ai un sandwich tout prêt qui m'attend.

Samedi en me réveillant je suis de très bonne humeur vous comprendrez très bien pourquoi. Après le petit-déjeuner et la douche, j'appelle ma meilleure amie pour organiser une journée shopping :

Moi : Hey comment tu vas ?

Chloé : Il est 10h Amalya, tu viens de me réveiller, comment tu crois que je vais dit-elle avec une voix endormie.

Moi : Je pouvais plus tenir désolée !

Ma meilleure amie est plutôt du genre lève tard et moi, c'est tout l'inverse.

Chloé : Tu as intérêt à avoir une bonne raison grogne t-elle.

Moi : J'en ai deux ! Déjà, je te dérange pour te proposer une journée shopping.

Chloé : Ce n'est pas une bonne raison ça ! Tu pouvais m'appeler à midi...

Moi : Bah non, je te propose une JOURNEE shopping pas un aprem shopping répondis-je en rigolant.

Chloé : Mouaiis tu n'as pas tord. Et puis, tu me prends par les sentiments, tu sais que j'adore ça ! Maligne ! Et la deuxième ?

Moi : Je ne sais pas si tu es assez réveillée pour cette information de première catégorie.

Chloé : Première catégorie ? Heyhey je suis toute ouïe vas-y envoie la sauce.

Moi : Je te donne un premier indice et le reste je te le raconte si dans une heure tu es devant chez moi.

Je n'ai pas le choix avec elle croyez-moi !

Chloé : Salle dinde va !

Moi : Je t'aime tu sais ? Dis-je en rigolant.

Chloé : Je ne vois pas le rapport !

Moi : Premier indice !!!! Roulement de tambour, il s'agit de mon patron.

Chloé : Tu déconnes ? Non !! Tu vas me laisser une heure dans l'indifférence et tu n'as même pas honte.

Moi : Grouille-toi, il ne te reste que 59 minutes !

Et je raccroche aussitôt. La garce que je ne suis pas pensé-je. J'allume mon ordinateur pour mettre un peu de musique et je fuis dans la salle de bain pour me coiffer et me maquiller un peu.

****

Salut mes lecteurs.rices,

Un petit mot pour vous remercier pour vos votes et vos lectures ! C'est la première fois que j'écris une histoire et je prends beaucoup de plaisir à le faire grâce à vous. Alors merci mille fois !

Aujourd'hui, on est vendredi et c'est enfin le week-end ! Alors je vous propose un petit jeu si ça vous tente pour fêter ça ?  Si  j'ai 5 votes pour ce chapitre et 5 commentaires, alors je poste un deuxième chapitre ... Qui est partant ?  :D

Un boss pas comme les autresOù les histoires vivent. Découvrez maintenant