Tant pis pour les conséquences, je me jette sur lui pour l'embrasser, plus rien ne compte que le contact de ses lèvres sur les miennes. Il glisse alors ses mains dans mes cheveux pour agripper ma tête et les presser de plus belles. Ses lèvres sont douces et même temps sucrées. Sa langue se glisse dans ma bouche pour danser avec la mienne. Le temps semble s'être arrêté...
Je pose alors ma main sur son torse et il me plaque contre l'ascenseur ce qui me fait émettre un léger gémissement. Sa main glisse le long de mon cou puis vient délicatement se poser sur ma poitrine, il se fraye un chemin sous mon chemisier pour venir palper mon sein, je cambre alors mon dos pour l'autoriser sans vraiment réfléchir. Au contact de sa main sur ma peau nue, je gémis de plus belle. Un frisson parcourt tout mon corps.
Il s'écarte de moi doucement pour qu'on puisse reprendre notre souffle. Il me fixe dans les yeux et son regard semble brûlant de désirs. Il se retourne alors pour presser le bouton de remise en route de l'ascenseur. Je remets rapidement mon chemisier en place et passe ma main dans mes cheveux pour essayer de les recoiffer.
Monsieur Conti : Tu as changé dit-il simplement.
Je me retourne pour le regarder surprise mais je me rends compte que son visage porte un sourire satisfait. Je décide alors de ne rien ajouter pour éviter de gâcher le moment.
Le bip retentit pour nous avertir de l'ouverture des portes imminentes. J'inspire un grand coup et j'expire silencieusement pour affronter les regards curieux. Je n'ai normalement rien à faire dans son ascenseur, s'ils savaient....
Sa main se pose doucement sur mon postérieur pour me faire sortir de l'ascenseur en première, un petit son aigu de surprise s'échappe alors de ma bouche. Il retire sa main rapidement et me laisse seule dans l'embarras. Quelques paires de yeux se retournent dans ma direction, génial, moi qui voulait être la plus discrète possible, c'est raté. Est-ce qu'il joue de la situation ? J'ai envie de me retourner pour le fusiller du regard mais plutôt que de rentrer dans son jeu, on va changer les règles, c'est lui qui va jouer au mien, perdu pour perdu, on va voir comment il réagit.
Je m'avance alors sûr de moi pour traverser le hall maintenant que j'ai l'intention de mon public. Je déambule gracieusement sans faire attention aux regards braqués sur nous, le regard droit. Avant d'arriver au portail d'entrée, je m'arrête net. Vous voulez du spectacle ? Je vais vous en donner ! Je me retourne lentement vers Monsieur Conti qui s'est également arrêté. Il me questionne du regard, sans se douter de ce qui va se passer. A mon avis, il ne s'attend pas à ce que je le mette mal à l'aise dans son propre empire.
Je pose alors ma main sur son épaule, me glisse sur la pointe des pieds et je lui chuchote à l'oreille avec ma voix la plus sensuelle :
Moi : La prochaine fois, si votre main dérape sur mon postérieur en public, je n'aurais sûrement plus le même self-control, méfiez-vous.
Je m'empresse alors de reculer pour voir sa réaction, un sourire discret se dessine sur le coin de ses lèvres. Il me regarde alors la bouche discrètement ouverte. J'ai réussi ma mission, quant à lui, il ne peut pas réagir en public sinon, son masque de PDG infaillible tomberait par terre.
Je me détourne alors pour sortir du bâtiment sans prêter attention à ce qui m'entoure. Il me rejoint quelques secondes après pour marcher à ma hauteur mais je garde la tête haute et regarde droit devant moi. Il me semble l'entendre rire faiblement mais je n'y prête pas attention.
On marche une bonne dizaine de minutes dans les rues de la ville avant d'arriver à l'accueil de la banque et Monsieur Conti signale à la standardiste présente qu'il a rendez-vous avec le directeur de l'agence. Quand la fille daigne bien relever la tête et se rend compte de la présence d'un bel homme en face d'elle, son comportement change du tout au tout. Je vais pas vous faire un dessin mais elle est clairement en train de l'aguicher et ne me remarque même pas.
Standardiste : Bonjour, je vais prévenir Monsieur Klein de votre arrivée annonce-t-elle en mordillant son stylo et en le reluquant comme un morceau de viande.
Monsieur Conti : Bonjour, merci dit-il simplement en détournant le regard.
Elle prend alors son téléphone pour prévenir son supérieur tout en regardant avec intensité mon PDG. Il semble remarquer que je le regarde avec curiosité. Il finit par me regarder à son tour. Mon regard passe de lui à la standardiste et inversement. Il hausse un sourcil comme pour me questionner. J'esquisse un léger sourire face à la situation, de toute façon, peu importe l'endroit où il se déplace, les femmes sont toutes chaudes rien qu'à le voir. Ce que je n'arrive pas à comprendre par contre, c'est la discrétion de celles-ci. Elles n'essayent même pas de se la jouer fine...
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Un boss pas comme les autres
ParanormalJ'ai enfin trouvé le job idéal, le problème c'est que mon boss est insupportable ! Mais malgré ses sauts d'humeur, son sale caractère, son arrogance et j'en passe, je suis comme envoûtée. Vais-je pouvoir résister bien longtemps ? Et surtout, quel e...