Chapitre 51

14.2K 1K 42
                                    

Vu son expression à mon avis, il a une idée derrière la tête. Je hoche alors la tête pour acquiescer. Il sort doucement du parking car bien évidemment, ils sont tous entassés pour faire barrière. Il traverse la moitié de la foule et arrête net le véhicule. POURQUOI !? Je me retourne pour le regarder surprise par son geste.

Moi : Que fais-tu ?

Il me fixe, hésitant alors que les photographes nous bombardent de flashs. A quoi joue-t-il ?

Alejandro : Tu me fais toujours confiance ?

Je ne suis plus sur de moi pour le coup. Il ne me laisse pas répondre qu'il se penche sur moi pour m'embrasser. Prise au dépourvu, je le laisse faire. Je ne me lasserai jamais du contact de sa douce bouche sur la mienne me faisant oublier tous ce qui m'entoure sauf que quand il se détache de moi, la réalité est bien différente cette fois-ci. Il accélère pour traverser le reste de la foule et empreinte la route pour nous éloigner d'eux. Qu'a-t-il fait ?

Alejandro : Plus vite ils seront au courant, plus vite ils te laisseront tranquille.

Oui mais maintenant que c'est confirmé, ils vont vouloir connaître mon identité.

Moi : Ils ne vont plus me lâcher la grappe oui ! Ils vont vouloir savoir qui je suis Alejandro ! Rétorqué-je.

Alejandro : Je sais et c'est là que Priscillia entre en jeu. Elle va venir me voir demain ou après-demain en fonction de la parution de la photo et faire son job. Je lui donnerai les indications et elle fera le nécessaire.

Priscillia ! Merde. Elle va être au courant bien entendu ! Je ne peux donc plus lui cacher c'est certain.

Moi : J'espère que tu as raison.

Alejandro : Tu verras tout va bien aller répond-il en posant sa main sur ma cuisse.

Je sens la chaleur de sa paume se rependre sur moi, c'est rassurant. Le reste du trajet se déroule en silence. Une fois devant mon appartement, il coupe le moteur. Il se tourne vers moi et m'embrasse doucement. Il se retire mais j'enjambe aussitôt le boitier de vitesse et vient me poser sur ses genoux, j'en veux plus. Je glisse ma main dans ses cheveux et viens écraser mes lèvres sur les siennes. Je passe ma main entre ses jambes pour caresser son sexe à travers son jeans mais il retire ma main. Je me recule pour le regarder surprise de son comportement mais il a un regard de braise, je ne comprends pas sa réaction.

Alejandro : J'ai très envie de toi mais je ne peux pas ce soir.

Je ne vais pas abandonner pour autant et j'embrasse sensuellement son cou pour lui faire comprendre que je veux qu'il m'accompagne chez moi.

Alejandro : Amalya, non continue-t-il.

Je regarde ses yeux qui sont à présent d'un rouge intense. Je plisse légèrement les paupières.

Moi : Tes yeux sont rouges.

Je me penche près de son visage pour regarder de plus près, c'est fascinant ! Je pose une main sur sa joue pour qu'il ne puisse pas baisser la tête, il me laisse faire.

Alejandro : Pourquoi n'as-tu pas peur ? me demande-t-il simplement.

Moi : Pourquoi, je devrais ?

Je ne comprends pas pourquoi je devrais avoir peur, il m'a prévenu que c'était une maladie... Je reste assise à califourchon sur lui.

Alejandro : Oui Amalya ! Regarde mon regard, rien ne te choque ?

Moi : Tes yeux sont rouges quand tu es en colère, es-tu en colère ?

Alejandro : Non je ne suis pas en colère, je suis excité, j'ai envie de toi, de ton sa....

Moi aussi j'ai envie de lui alors pourquoi me repousse-t-il ? Et pourquoi, il ne termine pas sa phrase ? Je ne comprends rien.

Moi : Mon quoi ?

Alejandro : Rien, j'ai besoin de rentrer Amalya, je suis fatigué.

Moi : Ok.

Je l'embrasse une dernière fois et retourne sur mon siège pour sortir du véhicule par le côté passager. Je suis déçue mais je peux comprendre, il est tard et il est fatigué après la dure journée qu'il a eu.

Alejandro : A demain ma belle, repose toi bien.

Moi : A demain et merci de m'avoir accompagné.

Je lui fais un signe de la main et me dirige vers mon appartement.

Le lendemain, j'ai à peine le temps de franchir les portes d'Orora que Priscillia se jette sur moi. Elle m'attendait ou quoi ? Elle tient un magazine dans les mains. Ont-ils déjà publié la photo ? Deux photos en l'espace de deux jours, je pense que ça fait beaucoup !

Priscillia : Tu peux m'expliquer ? dit-elle énervée en montrant du doigt la première de couverture du magazine.

Mon sang ne fait qu'un tour. J'écarquille les yeux tout ronds, stupéfaite de la photo ! Ma mâchoire se décroche, comment ont-ils fait pour capturer cette image ? Merde, quelqu'un a dû nous suivre ! Un paparazzi a réussi à nous prendre en photo quand j'étais à califourchon sur lui dans sa voiture en train de l'embrasser. Pour le coup, la photo hot est beaucoup plus intéressante que le baiser en sortant du parking. Je ne sais pas quoi répondre à Priscillia, c'est Alejandro qui était censé gérer ce problème, de toute façon, cette photo ou une autre, elle aurait fini par le savoir.

Priscillia : Il me semblait pourtant avoir été claire quand je t'ai demandée de ne pas l'approcher non ?

Moi : Qu'est-ce-que tu veux que je te réponde ?

Les sentiments ça ne se contrôle pas et puis même, il n'est pas intéressé par elle, j'y suis pour rien.

Priscillia : Tu me le payeras mais en attendant, tu vas m'accompagner à son bureau ! Je veux que tu vois sa tête quand il me demandera de contacter le magazine pour les retirer de la vente.

Je n'ai d'autres choix que de la suivre, elle est une cadre et je suis à ses ordres. Elle se dirige vers les ascenseurs. Heureusement qu'on est en pleine heure de pointe, je n'aurais pas besoin de prendre l'ascenseur toute seule avec elle ! On entre et trois personnes nous emboitent le pas. Les portes commencent à se refermer mais une personne interrompt la fermeture pour se glisser dedans avec nous. C'est toujours le même problème pendant les horaires de bureau... Elles commencent à se refermer et rebelote, quelqu'un passe sa main pour interrompre leurs fermetures. On n'est pas sorti de l'auberge ! Mais cette fois-ci quand on se rend compte de la personne qui veut pénétrer à l'intérieur, les gens se ruent vers la sortie.

Un boss pas comme les autresOù les histoires vivent. Découvrez maintenant