Chapitre 50

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Je sursaute et recule rapidement pour éviter d'attirer leurs attentions, il ne manquerait plus que ça mais je me retrouve dans les bras de quelqu'un. Je me retourne pour connaître l'identité de la personne et je me retrouve confrontée à mon patron. L'expression de son visage m'indique clairement qu'il est très en colère.

Alejandro : Tu peux m'expliquer ce que tu fais encore là Amalya ?

Il ne manque pas de toupet ! Et déjà, qu'est-ce que lui fait là ! Sa voiture est au sous-sol non ?

Moi : Je te retourne la question, ta voiture est au sous-sol non ? Tu n'es pas censé être ici.

Alejandro : Sauf que je sais que tu es là alors comment veux-tu que je rentre ? Râle-t-il.

Comment peut-il savoir que je suis là ? Il n'y a pas de caméra et je n'ai vu personne prendre l'ascenseur pour monter aux étages, les gens sont plutôt en train de sortir du bâtiment pour rentrer chez eux.

Moi : Et comment sais-tu que je suis là ? Rétorqué-je.

Alejandro : Ce n'est pas la question ! Je vais te la répéter vu que tu fais semblant de ne pas comprendre, qu'est-ce-que tu fais encore là Amalya ? dit-il en croisant les bras sur sa poitrine.

Moi : Regarde par toi-même.

Je lui pointe la porte d'entrée de façon nonchalante histoire qu'il comprenne bien l'étendu du problème. Si on en est là, c'est de sa faute après tout.

Alejandro : Et tu comptais m'en parler quand ? Braille-t-il.

Moi : Parce que c'est de ma faute ? Pourquoi tu as fait ça Alejandro ?

Je suis en colère, il savait très bien qu'en montrant de l'affection pour quelqu'un en public, forcément il allait faire la une ! Moi je débarque et naïve comme je suis, je tombe dans le panneau.

Alejandro : Pourquoi j'ai fait quoi ?

Moi : A ton avis ! Tu sais très bien de quoi je parle !

Je perds patience. Ça fait plusieurs heures que j'attends et je suis à cran, je n'arrive pas à retenir mes larmes. Son expression semble se radoucir à la vue de celles-ci.

Alejandro : Tu me demandes pourquoi je t'ai embrassée sur le tapis rouge devant les journalistes ? Me questionne-t-il calmement.

Il marque un temps d'arrêt avant de reprendre.

Alejandro : Comment voulais-tu que je sache les proportions que ça allait prendre ? Déjà l'article dans la presse et maintenant les paparazzis.

Moi : C'est toi le beau gosse que tout le monde veut, tu devrais avoir l'habitude !

Oh ce n'est pas vrai, dites-moi que je n'ai pas dis ça ! Ta langue Amalya, ta langue il faut la tourner dans la bouche avant de l'ouvrir. Il semble réagir à ma remarque car un léger sourire en coin vient se loger sur ses lèvres. Il s'approche alors de moi pour me prendre dans ses bras afin de me réconforter.

Alejandro : Je suis désolé, je vais demander à Priscillia de faire le nécessaire pour qu'ils te laissent tranquille.

Quoi ? Non, non, elle saurait trop contente de faire taire cette rumeur.

Moi : Non, ce n'est pas nécessaire c'est bon, c'est juste nouveau pour moi. Puis, ils finiront par se lasser non ?

Alejandro : Non, je ne pense pas. Peu importe, viens je te raccompagne. Tu as vu l'heure ?

Je m'écarte de son étreinte pour le regarder dans les yeux, est-il sérieux ?

Moi : Je ne peux pas t'accompagner dans ta voiture, ils vont nous voir sortir du parking ensemble !

Alejandro : Où est le problème ?

Moi : Ils vont nous voir ensemble, réfléchis !

Alejandro : Et ?

Il comprend rien ma parole.

Moi : Ils vont se douter de quelque chose, eux et tes employés également Alejandro.

Il sourit ? Je ne vois pas ce qui est drôle...

Alejandro : Je n'ai pas l'intention de me cacher Amalya dit-il calmement.

Mon rythme cardiaque s'accélère. Je ne suis pas sourde, il vient vraiment de dire ce qu'il vient de dire ? Je reste sur place, incapable de parler. La vérité vient de m'exploser au visage, il ne joue pas avec moi et ses intentions sont sincères sinon comment expliquer que ça lui est égal que les gens soient au courant de notre relation, les paparazzis comme ses employés.

Alejandro : Tu ne parles plus ? Un sourire venant étirer ses lèvres.

Il faut vraiment qu'il arrête de me sourire d'une façon aussi sexy ! Je n'arrive plus à me concentrer sur quoi que ce soit sinon. Mon regard se perd sur ses lèvres et plus rien ne semble exister autour de moi, j'en oublie que je suis encore sur mon lieu de travail. J'ai l'impression par moment d'être connecté à lui et qu'il ressent mes émotions et mes envies à l'instant T. Il fait un pas en avant. Va-t-il vraiment m'embrasser ici ? Je ne sais qu'il n'y a plus beaucoup d'employés mais il reste tout de même une poignée de gens. Il continue d'avancer, attrape mon menton avec sa main pour que ma bouche soit dans sa trajectoire et il vient planter un doux baiser sur mes lèvres comme pour confirmer ses dires. Il était sérieux ! Il m'attrape alors par la main et m'invite à le suivre sous quelques regards surpris mais d'autres beaucoup moins bizarrement et qui inclinent la tête sous notre passage en signe de respect.

On empreinte l'ascenseur pour se rendre à sa voiture. Il m'ouvre comme à son habitude la porte de celle-ci pour que je m'installe côté passager puis il prend place également sur son siège. Il met le contact, se dirige vers la sortie et la porte du parking souterrain commence à se dérouler de bas en haut. Les photographes sont bien évidemment postés également devant cette porte. Je souffle.

Alejandro : Tant qu'ils n'auront pas ce qu'ils veulent, ils n'arrêteront pas.

La voiture est immobilisée dans le sous-terrain mais ils ne peuvent pénétrer à l'intérieur. Pour le moment, je suis en sécurité.

Moi : Et qu'est-ce qu'ils veulent ?

Alejandro : La vérité dit-il calmement.

Moi : Que dois-je faire ?

Alejandro : Je ne sais pas si tu vas aimer dit-il. Tu me fais confiance ?


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Coucou mes lecteurs(rices) !

J'espère que vous avez passé de bonnes fêtes ?

En tout cas, je vous souhaite une bonne et heureuse année 2022 ! et que cette année soit remplie de bonheurs <3

Merci pour tous vos commentaires et vos petits mots, je vous adore.

Kiss, kiss !!! :-*


Un boss pas comme les autresOù les histoires vivent. Découvrez maintenant