Chapitre 59

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Soudain, la porte de mon appartement s'ouvre sans prévenir et mon cœur rate un battement. Je me retourne, tends mon couteau devant moi pour me protéger mais je laisse tomber mon bras le long de mon corps quand je me rends compte que c'est mon boss, chez moi ! Il porte un jeans et un t-shirt noirs qui met en valeur ses larges épaules. Ses cheveux sont décoiffés et qu'est-ce que j'aimerai bien y glisser mes doigts ! Stop Amalya, ce n'est pas le moment !

Il s'avance vers moi délicatement alors que je n'arrive pas à le quitter des yeux tellement il est beau. Une fois à ma hauteur, il me tend sa main.

Alejandro : Donne-moi ce couteau Amalya.

Son regard est sérieux. Je dépose celui-ci dans sa main sans broncher. Il se retourne et le dépose dans le lavabo de la cuisine. Il vient ensuite me rejoindre dans le salon mais avant, attrape un plaid sur mon canapé et me le tend.

Alejandro : Couvre-toi s'il-te-plait dit-il calmement.

Je baisse la tête pour regarder ma tenue et lorsque je m'aperçois que je suis en nuisette depuis le début, mes joues virent au rouge et j'attrape immédiatement la couverture pour me couvrir. La honte ! Depuis plusieurs minutes, un inconnu est dans mon salon et moi, je me balade en nuisette !

Moi : Qu'est-ce-que tu fais ici ?

Alejandro : Je suis venu te chercher comme tu ne sembles pas vouloir coopérer répond-il en regardant Sergio.

Parce qu'il croit que je vais le suivre ?

Moi : Qu'as-tu dis à la télé ?

Je hausse le ton car je suis vraiment énervée par la situation. Je pensais qu'il allait inventer une excuse ou n'importe quoi d'autre comme on est plus ensemble mais au lieu de cela, il a tout de même révélé mon identité ! Et maintenant, je me retrouve sous le feu des projecteurs par sa faute !

Alejandro : La vérité dit-il en haussant les épaules.

Il ne me laisse pas répondre et poursuit :

Alejandro : Tu n'es plus en sécurité ici toute seule, je t'emmène chez moi, viens ! Poursuit-il en me tendant sa main.

Moi : Je ne vais pas te suivre ! Pour qui tu me prends ? Je ne suis pas ta chose ! Grondé-je.

Il se retourne alors avec Sergio pour lui faire un signe pour qu'il quitte l'appartement. Il hoche la tête et s'éclipse discrètement.

Alejandro : Quel est le problème ? Dit-il alors que les muscles de sa mâchoire se serrent.

Moi : Le problème c'est que tu es mon patron et que je suis ton assistante. Point ! ça s'arrête là. Donc rentres chez toi et moi, je reste ici.

Je perds patience. Je ne vais certainement pas suivre ce Don Juan ! Il approche alors son visage du mien.

Alejandro : Regarde-moi dans les yeux et dis-moi que tu n'as pas de sentiment pour moi, que je ne suis que ton patron me chuchote-t-il alors que son souffle caresse mon visage.

Toute ma colère s'envole en un claquement de cil. Impossible, je ne peux pas !

Alejandro : C'est bien ce que je pensais dit-il tout en remettant un écart convenable entre nos deux visages. De quoi as-tu donc peur Amalya ?

De tout ! De le perdre, d'être une personnalité comme lui, de l'inconnu...

Moi : Que tu ne sois pas honnête avec moi et que tu joues avec mes sentiments.

Il fallait que ça sorte ! Il recule d'un pas devant ma réponse comme si je venais de le blesser. Les traits de son visage s'affaissent.

Alejandro : Je suis désolé pour mon ex dit-il sincèrement. Elle m'a prise par surprise et je ne m'attendais pas du tout à ce baiser étant donné que notre relation date de plus d'un an. Elle a fait ça pour te blesser, c'est évident.

Et moi, je suis tombée dans le panneau comme une cruche !

Alejandro : Je tiens beaucoup à toi Amalya continue-t-il tout en séchant une larme sur ma joue. En aucun cas, je ne joue avec tes sentiments. Laisse-moi te mettre en lieu sûr.

Il m'implore du regard et me tend à nouveau sa main. J'y dépose la mienne doucement. Lorsque ma peau rencontre la sienne, une sensation de chaleur et de sécurité m'envahit. Tout n'est peut-être pas réglé entre nous mais quand il est là, je me sens bien.

Un boss pas comme les autresOù les histoires vivent. Découvrez maintenant