Un boss pas comme les autres

Chapitre 48

Je le regarde choquée, pourquoi a-t-il fait cela ? Je suis dans la merde jusqu'au cou maintenant ! Il attrape mon visage avec ses deux mains pour planter son regard dans le mien.

Alejandro : Est-ce-que ça va ?

Mais bien sur que oui ça va, je ne suis pas faite en sucre. Bon, j'ai un peu la joue chaude et endolorie mais ce n'est rien de grave, elle m'a fait beaucoup pire.

Moi : ça va répondis-je en levant les mains et en les secouant pour lui faire comprendre que tout va bien.

Il m'écrase le visage contre son torse pour me réconforter ou je suis en train de rêver ? C'est mignon mais je n'ai pas l'habitude de recevoir autant de réconfort en si peu de temps.

Moi : Pourquoi tu es sorti de ton bureau, tu n'aurais pas dû.

Il lâche son emprise comme si je l'avais brûlé. Je peux très bien me débrouiller toute seule.

Alejandro : Selon toi, j'aurais dû la laisser continuer ? dit-il en fronçant les sourcils.

Moi : Elle va me maudire maintenant lâché-je sans réfléchir aux conséquences.

Alejandro : Comment ça ?

Moi : Laisse tomber.

Alejandro : Non hors de question, tu vas me dire ce qui se passe !

Moi : Non ! Hurlé-je.

Alejandro : Amalya gronde-t-il.

Moi : Elle me déteste ! Voila tu es content.

Il faut que je sorte d'ici avant qu'il ne soit trop tard et qu'il arrive à m'extirper plus d'informations. Je me retourne, attrape la poignée de la porte, l'ouvre et sors de son bureau pour me précipiter vers le mien, choper mon sac à main et me diriger vers les escaliers. Avec un peu de chance je l'ai pris par surprise et il ne m'a pas suivi. J'attrape mon portable pour regarder l'heure, il est midi, ça tombe à pic. Je descends les escaliers en vitesse pour retrouver ma collègue.

C'est quoi encore ce délire ? Pourquoi des gens s'inclinent quand je les croise dans les escaliers ? C'est à cause de la photo du magazine ? Mais non impossible ! Cette photo ne prouve rien bon sang.

Moi : Salut Isobel, comment tu vas ?

Isobel : Salut ça va et toi ? La vache mais quelle robe magnifique tu portes aujourd'hui ! Tu fais sensation ma parole.

Moi : Justement en parlant de ça, tu peux m'expliquer pourquoi des gens s'inclinent quand je passe à côté d'eux ?

Isobel : Tu veux que je m'incline aussi Princesse ? Répond-t-elle en rigolant.

Moi : Mais non sérieux Iso ! Il y a quelque chose qui cloche chez moi ou quoi ? Est-ce-que tu as vu la photo du magazine ?

Peut-être qu'il y a un lien et qu'elle est au courant de quelque chose.

Isobel : Si je l'ai vue ! Elle est plaquée un peu partout dans le centre-ville Amalya, bien sûr que je l'ai vue !

Moi : QUOI ?

Isobel : Mais tu viens de quelle planète ? Il va falloir que tu t'y fasses, tu as fait carton sur le tapis rouge ! Et en plus, au bras de l'homme le plus prisé du pays, tu t'attendais à quoi !

Il faut que je m'asseye. Je ne me sens vraiment pas bien.

Isobel : Et ça va ? Tu es toute blanche. Excuse-moi, je ne pensais pas que ça allait t'atteindre à ce point.

Moi : Ce n'est pas de ta faute, ne t'inquiète pas.

Isobel : Tu es toujours sûr de vouloir aller manger avec moi à l'extérieur ?

Moi : Mais oui bien sûr qu'est-ce-que tu racontes ! Prendre l'air ça va me faire du bien, allez viens répondis-je en lui faisant un signe de la main après m'être relevée.

Je n'ai même pas le temps de franchir les portes d'entrée, que des flashs viennent m'aveugler alors que des gens hurlent « C'est elle ! », « Mademoiselle par ici ! », « Qui êtes-vous ? ». Je reste figée sur place pendant ce qui me parait être une éternité. Une poigne ferme vient finalement m'agripper le bras pour me retirer des photographes et me faire rentrer dans le bâtiment. C'est Vivien qui est venu à ma rescousse. Je suis en état choc, aucun son ne sort de ma bouche.

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Ho, ho, ho ! ^^

Un petit chapitre supplémentaire en cadeau pour vous ce soir :)

Joyeux Noël tout le monde ! <3

Et merci mille fois pour vos votes et vos petits commentaires, je vous adore <3

A bientôt ! kiss, kiss