Chapitre 61

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Alejandro : Voila ta chambre.

Il me fait un signe de la main en direction de la pièce en question, je rentre aussitôt dedans et ferme la porte derrière moi en balançant un rapide merci au passage. Il faut que je prenne mes distances afin de remettre mes idées en place et quand il est dans les parages, c'est difficile de réfléchir de façon raisonnable.

La chambre est gigantesque, rien que cette pièce fait passer mon appartement pour une chambre de bonne ! La salle de bain est luxueuse, douche à l'italienne et baignoire balnéo, le pied ! Il y a une porte que je décide d'ouvrir afin de savoir où elle mène et il s'agit d'un dressing immense. Je suis surprise de me rendre compte que la garde-robe est complète, robes de soirées, des hauts, des bas, des chaussures de luxe et d'autres moins habillées, des sous-vêtements... Suis-je dans la chambre de son ex ? Emmène-t-il ses conquêtes ici ? Je boue de l'intérieur. Il est hors de question que je reste ici une minute de plus.

J'attrape mon sac d'affaires déposé sur le lit et quitte la chambre. Je regarde d'abord à droite, puis à gauche, où suis-je censée aller ? Je n'ai aucun sens de l'orientation et je ne sais même pas où se trouve la sortie. Je choisis de me diriger vers la droite, je longe un couloir, puis deux et finalement je trouve les escaliers menant au rez-de-chaussée. Comme l'espace est assez ouvert à cet étage, je trouve immédiatement la sortie et me dirige vers celle-ci. J'avance d'un pas décidé mais lorsque je veux ouvrir la porte, je m'aperçois qu'elle est verrouillée. Je suis prise d'un sentiment de panique. Je me retourne pour trouver une autre issue mais je me retrouve confrontée à Alejandro qui se tient debout devant moi. Depuis quand est-il là ?

Alejandro : Tu veux déjà partir ? Dit-il inquiet.

Moi : Oui ! Je n'aurais jamais dû te suivre, je savais que c'était une mauvaise idée.

Alejandro : Pourquoi ? Demande-t-il surpris.

Moi : Pourquoi ? Hurlé-je en colère. Tu n'as même pas honte de m'installer dans la chambre de ton ex ? Ses habits sont encore là et toi, tu trouves ça normal !

Il se met alors à rigoler ce qui a le don de me remplir encore plus de colère.

Moi : Ouvre-moi cette porte Alejandro !

Il arrête de rigoler et me détaille curieux. Il affiche un sourire ravageur.

Alejandro : Je ne te savais pas aussi jalouse.

Moi : ça n'a rien à voir !

Alejandro : Si justement ! Je trouve ça très mignon. Ne change rien, tu es parfaite.

Hein ? Je ne peux empêcher mon rythme cardiaque de s'affoler suite à sa déclaration.

Alejandro : Je n'ai jamais amené aucune femme chez moi, tu es l'exception Amalya.

Il parait sérieux à présent.

Moi : Oui bien sûr, je vais te croire. Comment expliques-tu que tu es un dressing pour femme chez toi alors dis-je en croisant les bras sur ma poitrine. Tu te déguises en femme pendant ton temps libre peut-être ?

J'ai horreur qu'on se moque de moi ! Je ne suis pas née de la dernière pluie.

Alejandro : C'est ton dressing lâche-t-il simplement.

Moi : Quoi ?

Alejandro : Il a été aménagé spécialement pour toi, c'est un cadeau de bienvenue.

Moi : Quoi ?

Alejandro : Il y a des créations de Vivien et d'autres vêtements que j'ai achetés personnellement.

Moi : Quoi ?

Alejandro : Quoi ? Continu-t-il en rigolant.

Moi : Je... Euh... mais tu ne connais même pas ma taille.

Alejandro : Je t'ai vue toute nue, je te signale.

Que suis-je censée répondre ? J'ai chaud rien qu'à me rappeler nos ébats qui me manquent soit dit en passant. A peine l'idée traverse mon esprit que sa main gauche vient se glisser derrière ma nuque pour me tenir fermement pour pas que je lui échappe alors qu'il se penche sur moi pour embrasser mon cou délicatement, puis ma clavicule. Immédiatement, mon corps s'enflamme. Tous mes doutes s'effacent, mes questions s'envolent et mes pensées ne sont plus que plaisir et envie. Je vais céder à son emprise ! Le besoin est bien trop fort, je lutte depuis trop longtemps. Il passe alors sa langue le long de ma jugulaire et remonte à mon oreille.

Alejandro : Moi aussi tu me manques me chuchote-t-il à l'oreille.

Je frisonne alors que sa phrase retentit dans mon esprit embrumé. Ma petite culotte est humide, j'ai envie de lui appartenir, d'être à lui toute entière.

Alejandro : Arrête !

Il est essoufflé, en transe. Lorsqu'il apparait devant mon visage, ses yeux sont rouges. Il me supplie du regard comme s'il avait lu dans mes pensées. J'ai l'impression d'être saoule et je n'ai plus aucun self-control. Je le veux ! Je me penche sur lui pour l'embrasser à pleine bouche, ma langue dansant avec la sienne dans un rythme effréné. Je ne peux plus me retenir ! Mes mains se dirigent vers son sexe et je ne perds pas de temps pour déboutonner son jeans et la libérer de tout ce tissu superflu. Je mordille une dernière fois sa lèvre inférieure avant de me positionner sur les genoux. J'attrape à pleine bouche son sexe et j'entame des vas et vient. Je finis par ralentir et jouer avec ma langue, la laissant parcourir tous les recoins. Il grogne de satisfaction devant ma langue experte. Après quelques minutes, je me redresse pour lui faire face. Je plonge mon regard dans le sien qui est rouge vif. Il ne bouge pas scrutant mes réactions alors je l'invite par la pensée à me faire l'amour sauvagement. Je n'ai pas le temps de comprendre ce qui se passe que je me retrouve jetée sur son canapé sur le dos, en un mouvement éclair. Il arrache mes vêtements avec simplicité puis son corps nu entre en contact avec le mien. Mon corps tout entier le réclame, le supplie ! Il me pénètre rapidement et un cri de plaisir retentit dans toute la pièce.

Alejandro : Tu es à moi ! Grogne-t-il.

Moi : Toute entière répondis-je essoufflée.

Ses allers-retours sont puissants, forts et tout mon corps tremble de plaisir. J'enroule mes jambes autour de sa taille alors que sa bouche joue avec mon cou. Je n'ai jamais été aussi excitée qu'aujourd'hui ! J'ai envie de tellement plus ! Mon cou est en feu ! Je ressens son besoin, je sais ce qu'il a envie sans qu'il est besoin de me le dire et c'est comme si moi, je le voulais aussi bizarrement. Je ne sais pas comment l'expliquer.

Moi : Mords-moi !

Sans plus attendre ses crocs se plantent dans mon cou, la douleur au début vive se transforme en pur plaisir alors que son sexe dur est envahissant et brutal. Mon orgasme explose aussi fort que je ne peux empêcher un cri de jouissance. Alejandro jouit également en même temps alors que ses dents sont toujours dans ma chair. Lorsqu'il se détache de mon cou pour me faire face, du sang coule de sa bouche et deux énormes canines sont apparentes. Je glisse alors ma main dans ses cheveux pour les caresser, la dopamine brouillant toute réaction logique avant de m'évanouir.

Un boss pas comme les autresOù les histoires vivent. Découvrez maintenant