Chapitre 52

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Le boss se tient debout devant l'entrée et se décale pour laisser sortir les gens. J'assiste à la scène étant donné que j'étais au fond de l'ascenseur. Priscillia salue Monsieur Conti sur son passage et lui demande si elle peut prendre l'ascenseur avec lui. Oui, oui, elle a osé au culot lui demander !

Alejandro : Bonjour Priscillia, la règle est la même pour tous les employés répond-il tout simplement.

Priscillia : Je comprends Monsieur Conti, on vous rejoint à l'étage pour gérer une situation délicate.

Une situation délicate pour toi oui ! Je sors à mon tour de l'ascenseur mais il fait barrière avec sa main alors que Priscillia m'attend dans l'encadrement.

Alejandro : Pas toi ma belle ! dit-il à mon encontre en me souriant comme il sait si bien le faire.

Maintenant qu'elle est au courant, je n'ai plus besoin de me cacher après tout, je souris à Alejandro ravie de le revoir et les portes de l'ascenseur se referment enfin.

Alejandro : Bonjour ma belle.

Il s'approche de moi, attrape mon menton et m'embrasse. Son odeur si envoutante envahie tout l'ascenseur. Il recule et je lui réponds :

Moi : Bonjour.

Mes joues rosissent. Il est si beau et a une telle prestance.

Alejandro : Elle est courant ?

Moi : Oui mais on a un petit problème.

Alejandro : C'est-à-dire ?

Moi : La photo, ce n'est pas la bonne !

Les portes s'ouvrent sur le cinquième étage et je n'ai pas le temps de finir ma phrase que Priscillia me coupe. Elle a couru dans les escaliers ou quoi ?

Priscillia : Monsieur Conti, je suis désolée d'insister dès votre arrivée mais il faut que je traite une urgence avec vous.

Elle tend le magazine devant lui pour qu'il puisse visualiser la première de couverture. Il se retourne alors subitement vers moi pour me scruter mais ne dit rien. Je suis gênée et j'espère sincèrement qu'il ne m'en voudra pas !

Alejandro : Très bien dit-il à l'encontre de Priscillia. Allons dans mon bureau si vous voulez bien.

Il passe sa main derrière mon dos pour me faire avancer avec lui et que je l'accompagne. Je suis stressée ! Va-t-il être en colère contre moi par rapport à la photo ?

Son bureau possède une petite table de réunion et nous nous installons tous les trois à celle-ci. Priscillia prend la parole en première.

Priscillia : Je vais contacter l'entreprise en question pour que les magazines soient retirés de la vente le plus vite possible.

Alejandro ne répond rien et me fixe dans les yeux. Son visage est de marbre. Je ne perçois aucune expression rassurante. Il doit me maudire.

Priscillia : Il faut faire ça rapidement avant que votre réputation soit ternie Monsieur.

Ternie ? Monsieur Conti a la mâchoire qui se contracte, il est en colère. Son regard est sombre et insistant. Je le fuis du regard gênée et regarde Priscillia qui a l'air ravie de la situation.

Alejandro : Amalya ?

Quoi ? Que suis-je censée répondre. Je suis désolée pour la photo... Il me regarde et attend que je dise quelque chose.

Moi : Oui ?

Alejandro : Tu es également concernée par la situation, qu'en penses-tu ? Continue-t-il.

Je suis prise au dépourvu. Je ne sais pas quoi dire. Ce n'est pas à moi de décider, je ne suis qu'une assistante. Je vais essayer de lui retourner la question.

Moi : Est-ce que cette photo te gêne ?

Il sourit discrètement devant ma question culottée. Après tout, c'était son idée que les paparazzis capturent une photo de nous deux en train de s'embrasser. Normalement pas dans ces conditions mais la finalité est la même.

Alejandro : Pas le moins du monde répond-il en me regardant dans les yeux.

Je ne comprends plus rien. Il n'est pas fâché ? Alors pourquoi un regard aussi strict.

Priscillia : Monsieur Conti si je peux me permettre, il faudrait...

Il ne laisse pas Priscillia finir sa phrase.

Alejandro : Vous allez me programmer une interview avec ce magazine.

Priscillia : Quoi ?

Alejandro : Vous avez très bien compris. Ils veulent connaître l'identité d'Amalya n'est-ce-pas ? Je vais la leur donner directement en personne et je vais officialiser notre relation.

WHAT ? Je tombe des nues et Priscillia aussi. J'ai le cœur qui est prêt à exploser. Notre relation est si sérieuse à ses yeux ? Je ne comprends pas, il pourrait avoir n'importe quelle femme alors pourquoi moi ?

Priscillia : Parfait ! répond-elle sévèrement avant de se relever et quitter le bureau.

Je pense qu'elle vient de comprendre aujourd'hui qu'elle n'avait vraiment plus aucune chance avec lui. Depuis qu'elle a quitté la pièce, son regard semble s'être adoucit.

Alejandro : Est-ce que ça te convient ?

Si ça me convient ? Je suis sur un petit nuage ! Je pensais qu'il était en colère, alors je suis plus que ravie que ça ne soit pas le cas.

Moi : Tu veux vraiment officialiser notre relation ?

Un boss pas comme les autresOù les histoires vivent. Découvrez maintenant