Mon cœur rate un battement et c'est très douloureux. Je n'ai pas envie de le savoir seul avec cette vipère mais il a des obligations professionnelles donc je reste forte et réponds :
Moi : Bonjour Priscillia, vous voulez que je le prévienne de votre arrivée ? Répondis-je simplement.
Je n'ai pas envie de rentrer dans son jeu aujourd'hui, j'ai déjà assez de peine comme ça.
Priscillia : A ton avis ! Fais ton taf non ! dit-elle en haussant le ton.
Et à ce moment précis, la porte de son bureau s'ouvre. Tout semble s'effacer autour de moi, il m'avait manqué. Je le regarde comme si je le découvrais pour la première fois. Son charme ravageur me fait toujours autant d'effet, je ne me lasserai jamais de sa beauté. Lorsqu'il m'aperçoit, ses yeux se plissent légèrement et un sourire apparait sur son si beau visage. Comment ne pas craquer ?
Monsieur Conti : Bonjour Amalya.
Sa voix est tellement envoûtante. Comment fait-il ? J'ai l'impression d'être une adolescente en admiration. Et puis ce n'est pas pour dire mais j'ai été saluée la première, quelle satisfaction !
Moi : Bonjour Monsieur Conti.
Priscillia : Monsieur Conti bonjour ! J'ai tellement hâte d'y être et j'étais justement en train d'expliquer à votre secrétaire la magnifique journée que nous allons avoir en perspective.
Elle ne perd pas de temps pour monopoliser l'attention celle-là et lancer un pique au passage. Il prend un moment avant de détourner son regard du mien et enfin la regarder. Je baisse la tête derrière mon ordinateur satisfaite en souriant discrètement, c'est déjà ça de gagner.
Monsieur Conti : Bonjour Priscillia. Ce n'est pas ma secrétaire mais mon assistante.
Et bam dans ta tronche vieille morue ! Je scrute son visage pour voir sa réaction mais elle change de sujet aussitôt.
Priscillia : Nous y allons en jet privé ? Dit-elle en me regardant tout sourire.
Deuxième pique...
Monsieur Conti : Exact répond-il sérieusement. Amalya ?
Moi : Oui ?
Monsieur Conti : Tu nous accompagnes ?
Moi : Euh... oui avec plaisir répondis-je en souriant.
Yes !! Je saute de joie intérieurement. Il me fait un discret clin d'œil et il n'en faut pas plus pour que mon cœur s'emballe. Le petit plus, c'est la tête de Priscillia à l'heure actuelle, je ne trouve pas mes mots pour décrire à quel point, elle est clairement en train de se décomposer. Si je n'étais pas professionnelle, je lui dirais bien de faire attention à ne pas laisser sa bouche trop grande ouverte au risque de s'étouffer avec un surplus d'oxygène mais je préfère garder ma remarque pour moi. Je me lève et saisis mon sac pour que nous puissions y aller.
Priscillia : Je vais prendre les escaliers Monsieur Conti pour ne pas vous faire perdre du temps à attendre un autre ascenseur, on se rejoint en bas.
Elle ouvre alors les portes qui mènent vers les escaliers et disparait. Je ne sais pas trop si je suis censée prendre un autre ascenseur pour ne pas le mettre mal à l'aise devant ses employés mais ce qui est sûr, c'est que je ne prendrai pas les escaliers. Je préfère le questionner durant le temps d'attente.
Moi : Souhaites-tu que je prenne un autre ascenseur ?
C'est bizarre de le tutoyer pensé-je.
Monsieur Conti : Pourquoi ? me demande-t-il en se retournant vers moi un sourcil levé.
Moi : Par rapport à votre bras droit Priscillia ?
Ma question reste alors en suspens lorsque le bip retenti pour nous avertir qu'un ascenseur est disponible. Il plaque alors ma main sur le creux de mon dos et me pousse légèrement pour entrer avec lui en signe de réponse. Il appuie sur la touche RDC.
Monsieur Conti : J'aime prendre l'ascenseur avec toi, les autres devront s'y faire.
J'ai les joues en feu. Il me regarde à présent intensément et les portes viennent doucement se fermer.
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Un boss pas comme les autres
ParanormalJ'ai enfin trouvé le job idéal, le problème c'est que mon boss est insupportable ! Mais malgré ses sauts d'humeur, son sale caractère, son arrogance et j'en passe, je suis comme envoûtée. Vais-je pouvoir résister bien longtemps ? Et surtout, quel e...