Moi : Tu n'es pas obligé de m'accompagner lui dis-je sur le même ton sarcastique qu'il a employé il y a quelques instants.
Alejandro : Ton corps n'est pas du même avis répond-il en me regardant de haut en bas.
Je vire au rouge instantanément. J'aurais beau faire semblant ou rentrer dans un personnage détestable pour qu'il ne se rende compte de rien. Au fond, il lit en moi comme dans un livre ouvert. Il se penche alors vers moi pour appuyer sur l'étage numéro 5 en continuant de me regarder dans les yeux alors que j'ai déjà perdu tous mes moyens. Je reste droite sans broncher de peur de dire ou faire une bêtise. Je ne suis plus sur de pouvoir encore contrôler bien longtemps mon corps de ne pas se jeter sur mon patron pour l'embrasser et le déshabiller. C'est DIFFICILE !
Alejandro : Tout va bien ? Me questionne-t-il avec un sourire en coin. Tu as besoin d'aide ?
Alors que ses yeux descendent à ma poitrine pour les dévisager. Mes tétons durcissent et des vibrations viennent me chatouiller le bas ventre. Il fait ensuite un pas dans ma direction, son regard bloqué sur mes lèvres. L'envie a pris possession de mon corps et je lutte avec le peu de force qui me reste pour ne pas tomber dans ses bras. Ne regarde pas ses lèvres Amalya, ne regarde pas ses lèvres ! Je reste plantée sans bouger alors qu'il passe ses doigts le long de mon cou, puis au dessus de mon décolleté. Il triche avec moi. Le signal sonore résonne dans la cabine pour nous avertir de l'ouverture des portes sur le cinquième étage mais il ne semble pas réagir. Je voudrais que le temps s'arrête tellement c'est agréable de ressentir sa chaleur sur moi mais après quelques secondes, il semble reprendre ses esprits et enfin s'écarter de moi.
Alejandro : Tu résistes très bien dit-il un sourire en coin. Mais tôt ou tard, tu seras à moi Amalya.
Il fait demi-tour sans attendre de réponse et part dans son bureau. J'avance avec difficulté vers le mien, perdue par ses propos et son comportement. Je devrais être en colère, je sais mais je n'arrive pas. Il réveille en moi plus de désirs que de haine. C'est comme s'il arrivait à me contrôler pour que j'avance dans son sens plutôt que dans le mien, il me tire à lui comme un aimant. Il m'envoûte.
J'allume l'ordinateur et check directement son agenda pour savoir si je vais avoir à faire à lui plusieurs fois dans la journée ou est-ce que ce sera calme comme hier après-midi. Il a rendez-vous cet après-midi avec les médias. Bonne chance ! Sinon, ce matin rien. Du coup, ça sera la même journée que hier, il va falloir que j'évite de le croiser un maximum de 8h à 12h et ensuite, je suis en week-end avant l'heure sans patron sur le dos pour le reste de la journée !
Il a finalement fait des allers-retours toutes les demi-heures de son bureau au mien pour m'apporter du travail, comme s'il ne pouvait pas tout laisser sur mon bureau directement et en une seule fois. J'ai évité de le regarder dans les yeux au maximum, j'avais peur d'être faible et de m'abandonner à lui. Son regard étant trop envoûtant, c'est la seule solution que j'ai trouvé pour le moment pour résister et il faut dire que ça marche plutôt pas mal, je ne vais pas vous le cacher. En conclusion, tant qu'il ne me regarde pas et qu'il ne me touche pas, c'est la combinaison parfaite.
Le soir en arrivant à la maison, je suis sur les rotules. Epuisée mentalement et physiquement par cette fin de semaine, je rejoins plus vite que prévue mon lit bien douillé et m'endors.
Je suis réveillée samedi matin par des bruits dans la rue. Je regarde le réveil, il est déjà 9h et pour moi, c'est vraiment un miracle que je dorme aussi tard. Je me lève sans prêter attention au brouhaha, surement des jeunes en train de jouer au ballon et me dirige vers la cuisine. Je me prépare un bol de céréales que j'avale comme un glouton tellement j'ai faim. J'attrape mon portable pour scruter mes messages et me rend compte que Chloé a essayé de me joindre à plusieurs reprises mais j'avais oublié d'enlever le mode silencieux du travail. Je décide alors de la rappeler, prendre l'air entre filles sera la bienvenue pour me changer les idées.
Moi : Hey !
Chloé : Comment-tu vas me demande-t-elle sur un ton paniqué sans même me saluer.
Moi : Euh, ça va très bien et toi ?
Chloé : Je suis sérieuse Amalya ! Répond-elle en haussant le ton.
Moi : Mais je vais bien qu'est-ce-qui t'arrive ?
Chloé : Arrête, je te connais et je sais très bien qu'être au centre de l'attention ce n'est pas trop ton truc ! Je ne suis pas ta meilleure amie pour rien hein !
Mais de quoi me parle-t-elle ? Je reste silencieuse en essayant de comprendre de quoi elle me parle.
Chloé : Merde, tu n'es pas au courant c'est ça ?
Moi : De ?
Chloé : Ton mec est sur tous les écrans, tous les réseaux, tous les journaux depuis ce matin !
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Un boss pas comme les autres
ParanormalJ'ai enfin trouvé le job idéal, le problème c'est que mon boss est insupportable ! Mais malgré ses sauts d'humeur, son sale caractère, son arrogance et j'en passe, je suis comme envoûtée. Vais-je pouvoir résister bien longtemps ? Et surtout, quel e...