Je ne sais pas quoi répondre et lui adresse un discret sourire de remerciement. Il tapote alors le lit pour m'inviter à m'allonger.
Monsieur Conti : Viens dit-il simplement.
Suis-je censée m'allonger à côté de lui ? Oh et puis merde, de toute façon plus rien n'est réaliste ces derniers temps alors j'obtempère. Il se retourne pour éteindre la lumière et passe sa main au dessus de moi pour que je m'endorme dans ses bras. Je me sens protégée et ne tarde pas à m'endormir.
Il est 8h30 le lendemain quand je me réveille en panique. J'ai complètement oublié de mettre un réveil et Monsieur Conti doit m'attendre avec impatience pour prendre un jet retour afin de retourner travailler. Je glisse rapidement ma main dans mes cheveux pour me redonner un peu d'allure et me dirige vers le salon. Il est en train de lire un magazine et mes bruits de pas attirent son attention. Il faut que je m'excuse.
Moi : Exc...
Monsieur Conti : Bonjour Amalya, j'ai préféré te laisser dormir, tu avais l'air épuisé.
Un sourire se dessine sur ses lèvres quand il m'aperçoit. Mon rythme cardiaque augmente immédiatement, comment fait-il pour me faire réagir ainsi ?
Monsieur Conti : Je t'ai achetée des habits de rechange, ils sont dans la salle de bain.
Il faut qu'il arrête de me regarder ainsi, j'ai vraiment l'impression d'être nue. Je me mords les joues, gênée et lui montre la salle du bain du bout des doigts pour lui faire comprendre que je vais m'éclipser sans rien dire de plus. Il sourit visiblement amusé par mon attitude. J'entre dans la salle de bain et referme le verrou derrière moi. Je coure pour regarder mon reflet dans le miroir et vérifier si je ne ressemble pas à un caniche sauvage. Je check mon visage et ça va, ce n'est pas si horrible que ça. La loose ! Mon peignoir, j'ai complètement oublié de le resserrer avant de quitter la chambre, j'ai presque un sein qui se fait la malle. Amalya, il faut rebrancher ton cerveau punaise ! J'ai l'air de quoi maintenant ? Je passe mon visage sous l'eau froide pour me rafraichir les idées et j'essaye de discipliner mes cheveux du mieux possible étant donné que je n'ai aucun accessoire de beauté sous la main.
Il a deux boîtes posées à côté du lavabo, j'ouvre la première et il s'agit d'une magnifique paire de chaussures à talons aiguilles à bout pointu noire. La lanière qui maintient ma cheville est juste trop belle et le talon doré, j'adore ! Je retourne pour voir la pointure, 38, c'est parfait. Les avantages de travailler dans la mode. A mon avis, je ne suis pas au bout de mes surprises et j'ai hâte d'ouvrir la seconde boîte. Ma mâchoire se décroche après avoir soulevé le couvercle de la deuxième boîte. Il y a un ensemble de sous vêtements en dentelle bleus foncés et une robe mi-longue moulante bleue marine à manche très courte avec un petit décolleté. Elle est canon, très classe et en même temps légèrement osée mais ce qu'il faut pour garder une apparence professionnelle. Je m'habille et me scrute dans le miroir pour voir à quoi je ressemble. Je n'ai pas de mot pour décrire mon apparence. Moi-même, je n'aurais pas pu trouver une tenue qui me sied aussi parfaitement. Maintenant, il faut que j'affronte son regard.
J'ouvre la porte de la salle de bain et scrute sa réaction. Pour le coup, je ne suis pas la seule à avoir la mâchoire à deux doigts de toucher le sol. Ses yeux sombres brillent et il passe alors une main dans ses cheveux noirs corbeaux visiblement stupéfait par ma tenue. Je me mords la lèvre inférieure alors que ma température corporelle monte en flèche. Je n'arrive plus à parler et essaye de maitriser mon corps pour ne pas aller lui sauter dessus. S'il s'approche de moi, je serai tout à lui.
Monsieur Conti : Tu es magnifique.
Sa voix sensuelle ne m'aide pas mais je me concentre pour répondre.
Moi : Merci pour la tenue, je l'adore.
Monsieur Conti : Un chauffeur nous attend pour rentrer.
Je n'ai pas envie de rentrer, j'ai envie de lui et je suis sur qu'il ressent la même chose. Ses yeux qui parcourent mon corps depuis quelques minutes ne sont pas inoffensifs. Si je bouge, j'obtempère et ça coupera toute intention, chose que je n'ai pas envie de faire. Je reste alors sur place lui laissant une chance et j'attends de savoir s'il va la saisir. Mon regard est brûlant, mon souffle s'accélère. Il me regarde avec une telle intensité que tout mon corps le réclame. Il ne bouge pas non plus mais passe sa langue sur sa lèvre discrètement. Je t'en prie, prend moi.
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Un boss pas comme les autres
ParanormalJ'ai enfin trouvé le job idéal, le problème c'est que mon boss est insupportable ! Mais malgré ses sauts d'humeur, son sale caractère, son arrogance et j'en passe, je suis comme envoûtée. Vais-je pouvoir résister bien longtemps ? Et surtout, quel e...