FOUTRE

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Bonjour ! Je sais que la réécriture est longue mais je vous promets que j'essaie de le faire au plus vite. Veuillez me pardonner.

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bisous !


Tout le monde nous applaudit, comme toujours, l'admiration des hommes ou des femmes me rassure, les compliments qui fussent me font sourire. Je parcours la piste de danse pour retourner mon backstage, nos talons claquent sur le carrelage. Mila me suit de près et je peux ressentir sa joie, elle ne cesse de faire des remarque sur les hommes qu'elle a vu.


- Que se passe-t-il Edelia ? Tu n'as pas l'air contente.

- Je suis plus qu'heureuse, pourquoi ?

- Tu es maussade alors que normalement tu sautes partout et tu te réjouis d'avoir encore une fois conquis le peuple.

Elle retire son masque alors que nous sommes pas encore hors de portée de vue. Je la tire vers la pièce et la dévisage.

- Ne l'enlève pas quand nous sommes dehors !

- Calme toi, Edelia. Nous sommes seules.

- Tu as sans doute raison, je ne peux pas faire la fête dans cet état. Je suis plus que épuisée.

- Comment peux-tu être fatiguée alors que c'est le début des vacances ?

- Je ne sais rien mais j'ai besoin d'une sieste.

Je défais le nœud de mon masque et le lance sur ma commode. Je mets mon visage contre mes mains et essaie de ne pas m'endormir.

- Comme tu voudras chérie, fais attention en rentrant chez toi.

Elle me donne un petit bisou sur le front et allait s'en aller jusqu'à que je l'intercepte par le bras.

- Es-tu sûr de vouloir rester ?

- Qu'est-ce qui m'en empêche ?

Elle me fait un clin d'œil et part en courant, elle a oublié de se démaquiller mais tant pis pour elle. Le miroir me montre ma fatigue, des cernes, je suis pâle et mes yeux sont à deux doigts de se clore. J'arrête de rêvasser et me démaquille, le fond de teint est partout sur mon corps. Je mets du maquillage pour couvrir tout indice sur moi, ma tâche de naissance est cachée, mes tâches de rousseur sont aussi cachées. La dernière chose que j'ai envie c'est qu'on découvre que c'est moi, ma mère serait déçu et Carlos viendrait sûrement me couper la tête.

Après avoir fini de me préparer je sors par une sortie secrète. L'air frais me fait un grand bien, pas d'alcool, pas de cigarette mais juste des gens qui discutent tranquillement. Je monte dans ma voiture et regarde l'heure, bientôt trois heures du matin. Je parie que ma maman m'attend devant la porte avec sa babouche en main et en tapant des pieds. Elle m'a appelé plus de cinq fois. Je démarre sans attendre, les routes sont désertes, aucune voiture, les villes dorment mais certaines madames sont là entrain de raconter des histoires à des petits. Même si il fait noir, je peux apercevoir les couleurs des murs des maisons. Brun terre, orange et vert et les petites guirlandes qui pendent, des vieilles bâtisses qui vont dans peu de temps s'effondrer mais c'est ça qui fait la beauté d'Alajuela.

| MIENNE | Où les histoires vivent. Découvrez maintenant