ÉTERNITÉ.

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On est déjà arrivé

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On est déjà arrivé. Ça fait quelques longues minutes que Daniel conduit et comment dire :

— Je conduis alors vos gueules !

Carlos et moi échangeons un petit sourire, cette idiot ne comprend pas que maintenant, on se parle comme si rien ne s'était passé. Pendant le chemin, je n'ai fait qu'une seule chose, réfléchir à ce que Carlos m'a dit. Est-ce que j'aurais les couilles de lui dire qu'elle est mon rêve préféré et que j'espère que ce rêve devienne réalité ? Je stresse tellement que ma jambe bouge sans vraiment que je m'en rende compte. Je suis souvent à l'ouest, Carlos peut discuter avec moi mais il y aura un moment où mon cerveau se déconnectera pour imaginer la réaction de Lia.

— Tenez vos identités.

Il nous jette nos papiers que nous rattrapons en plein vol avant de souffler à cause de la rage de Daniel qui ne diminue toujours pas. J'admire ma photo et mon nouveau prénom, Kenny Ramir, né en Espagne, âgé de 27 ans. J'aime bien, original et faux.

— Martin Munich ? Sérieusement ?!

— Carlos arrête de te plaindre si tu ne veux pas que je te rende stérile, répond froidement Daniel.

— Quand pourrons-nous rentrer ? demande Carlos

— Dès que vous arrivez, j'ai réussi à mettre un virus dans leur système mais bientôt ils le remarqueront. Vous devez entrer avant qu'ils ne le détectent.

La mission va aller plus vite que prévu.

— Nos chambres ?

— A13 et Carlos M54.

— Nos positions ?

— Carlos sera un des gardes principaux au niveau de l'organisation des détenus et toi je t'ai trouvé un bon post mais tu verras.

Il sourit, j'espère que c'est vraiment un bon post.

— Je ne peux pas vous amener plus loin, vous allez devoir marcher un peu.

— La place n'est pas sécurisée ?!

— Carlos j'ai piraté leur base et tout ce qui les concernent, la sécurité est en pause donc CASSEZ VOUS ET RAMENEZ LA MOI VIVANTE.

Je serre les dents et sors tout de même car Daniel est devenu un bête féroce à tout le temps hurler pour un petit truc. Nous marchons encore un peu avant de trouver des gardes qui sont postés devant une porte en métal rouillée d'ailleurs. Par chance, nous nous cachons derrière des buissons car oui, nous sommes dans un putain de parc ou de forêt. Isolé de tout mais l'air est frais et la verdure me détend.

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