JOIE.

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Dans la quiétude et dans l'obscurité nous sommes

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Dans la quiétude et dans l'obscurité nous sommes. Edelia sur moi, j'oublie mes problèmes tellement le silence est apaisant, aucune lumière n'apparaîtra avant un bon temps donc j'en profite. Elle venait de se doucher donc elle sentait le jasmin, ses cheveux lisses glissent sur mes doigts. Son cœur bat contre le mien, ce moment est purement délectable.

Querido ?

Je presse mes lèvres contre sa joue, elle sourit, je le sens contre mes babines.

— On part quand ?

— Dans quelques heures, répondis-je tout bas.

— Déjà ?

Elle pose ses avant-bras sur mon torse et me regarde avec de gros yeux, pour l'avoir encore plus près de moi. Je dépose mes paumes sur ses joues. Je deviens obsédé par elle, c'est dangereux.

— Je n'ai que deux semaines pour te ramener et je dois préparer une stratégie avec mon père.

— Tu vas rencontrer ma mère ?

Je souffle mais réponds :

— Je n'aurai pas le temps, querida.

Son visage s'attriste, elle est peinée mais je ne pourrais pas le faire maintenant.

— Pourquoi ?

— Je serai trop occupé pour organiser les présentations.

— Tu ne vas pas rester avec moi ?

— Si mais je partirai après quelques jours.

— Ne me dis pas que tu vas encore m'abandonner ?

Je m'étire, je décide d'ignorer sa question qui pouvait mettre l'huile sur le feu et je ne veux pas m'embrouiller avec elle. Sauf que Edelia n'est pas du même avis, elle soupira un petit :

— Connard…

— Edelia ! Je ne vais pas t'abandonner cette fois mais je dois te protéger avant qu'on soit ensemble !

— Protéger de quoi ?! Rodrigo, je te veux ! C'est compliqué à comprendre ?!

— Tu crois que je ne te veux pas ! Tu crois que j'ai pas envie de te soulever ?! Je sais que c'est compliqué mais sois patiente !

— Patiente ?!

Eclipsa !

Le ton est monté en une fraction de seconde, Lia essaie de sortir des draps mais je l'attrape par les poignets. Elle me dévisage et fait une petite pression mais je ne compte pas la laisser partir. Je la tire vers moi et enroule mon bras sur sa taille.

— Lâche-moi !

— Si je te lâche c'est pour te prendre dans une autre position !

Elle rougit mais se débats toujours, ses cheveux s'entremêlent et me font un rideau sur mes paupières. Pour qu'elle arrête, car je commence à perdre patience, je la prends par les cuisses et la tourne pour que je puisse être au-dessus d'elle. Elle est essoufflée mais elle est toujours aussi remontée, pour la faire chier. Je pose délicatement les dents sur son cou et elle s'écrit :

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