Elles ont voulu échapper à l'enfer ensemble mais il a fallu un sacrifice. Cependant, elle a dû tenir une promesse qui n'était pas facile. A-t-elle réussi ?
Un changement radical dans sa vie, des problèmes à régler avant que la décision de son père n...
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Un an, 365 jours, 8 760 heures sont passés depuis qu'elles sont parties, je ne cesse de regarder les aiguilles de l'horloge.
Tic tac, tic tac.
Beaucoup de choses ont changé depuis cet événement. Carlos est père d'une petite Kayeles, elle a trois mois et elle ressemble plus à Daniel qu'à ses parents. Fernandinho est souvent sur le terrain, Daniel et Flor sont très complices. Pour le reste rien n'a changé.
— C'est Paco ! cri-t-il à travers la porte
À part lui.
— Ouvre.
Il rentre avec sa bouteille de whisky dans la main, il ne sait plus vivre sans car depuis ce jour. C'est son réconfort quand ses pensées deviennent sombres. Pour moi c'est le sexe, je me tape toutes les filles que je vois, les prostituées et les filles lambdas parfois même les mères mariées. Quand j'y pense, on a tous besoin d'une lumière quand nous sombrons dans un tourbillon de pensées macabre.
— Quand va-t-on prendre le Nicaragua ?
Je m'enfonce dans mon siège avec lassitude, j'ai l'impression que mon cœur bat plus lentement que d'habitude. Tout est au ralenti autour de moi, les paroles de mon frère, mes journées. Tout sauf les nuits où je pense à elle.
— Pour l'instant, ce pays ne m'intéresse pas, répond-je ennuyé.
— Avoue juste que tu n'as pas envie de le voir.
Il prend une gorgée de sa boisson et commence à chanter sa musique préférée "Murder on my mind" de YNW Melly. Il dit que cette chanson lui fait rappeler ce que faisait Julio quand on était petit. Je le laisse dans ses délires et replonge dans mes documents même si mes yeux sont incapables de lire une phrase complète sans divaguer. Les minutes passent telles des heures, la voix de Paco s'affaiblit peu à peu. Les pieds sur mon bureau, il picole. L'après midi est bientôt à nos portes, le soleil tape malgré les gros rideaux noirs qui empêchent les rayons du soleil de se propager dans cette pièce.
— Tu crois qu'elles vont bien ?
Je savais qu'il allait dire quelque chose en rapport avec elles, il n'allait certainement pas se taire éternellement. Je souffle et lève mes yeux vers lui et mens
— Je ne sais pas et j'en ai rien à foutre.
— Ça fait longtemps qu'on n'a plus entendu parler, Carlos a essayé de les joindre mais il n'a pas réussi. Tu pen-
— Je pense à rien Paco. C'est de la vie ancienne, tu dois les oublier en plus elles ne sont pas si importantes pour occuper les esprits.
Il arque son sourcil mais n'argumente pas, il part en trombe. Je me concentre sur mes affaires, le cartel grandit de plus en plus. Mon géniteur m'a félicité et ma génitrice est plus préoccupée pour ma descendance qu'autre chose. Mes futurs gosses... Je crois que Lola serait une bonne mère mais je dois encore réfléchir à ce sujet.
