Elles ont voulu échapper à l'enfer ensemble mais il a fallu un sacrifice. Cependant, elle a dû tenir une promesse qui n'était pas facile. A-t-elle réussi ?
Un changement radical dans sa vie, des problèmes à régler avant que la décision de son père n...
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C'est le nouvel an et bientôt son anniversaire, je n'ai hâte que d'une seule chose. D'atterrir en Russie et d'être dans le même lit qu'elle, le trajet dure longtemps. Nous volons peut-être depuis un jour, deux jours, je sais pas. Je sais juste qu'elle me fait bander malgré ses habits oversize pour elle. Le ciel est rose comme ses joues, ses longs cheveux noirs font une écharpe autour de son cou. Elle est blottie sur elle même, les jambes sur son buste et dos à moi.
Tu peux essayer de me tourner le dos, je serais toujours là. Je serais toujours ton pire cauchemar.
Je m'avance vers elle pour poser mes doigts sur ses lèvres, cette envie me fend l'esprit en deux. Ma moralité et mon égoïsme sont séparés à cause d'elle, à cause de cette magnifique femme. La douceur qui amène d'elle est pure, trop pure pour ce corps.
- Dinho.
J'ignore Clara, elle n'est personne pour me donner des ordres ou pour me réprimander. Ma mère ? Elle est loin de l'être. Mes phalanges glissent sur sa nuque, la respiration de Edelia s'accélère mais elle ne se réveille pas. C'est chaud, mon corps se réchauffe.
- Arrête ça Dinho ! Tu connais sa situation !
- La prochaine dans mon lit c'est toi, Clara si tu continues.
Julio baisse ses lunettes et me fusille du regard, il a coupé ses cheveux et est devenu chauve. Son crâne brille mais pas autant que son intelligence. C'est l'homme le plus con que je connaisse.
- Ne la menace pas, Fernandinho Gõmes, crachait-il.
- Sinon quoi ?
- Tu sais bien que sans moi, tu ne serais pas dans ce jet qui est le mien. Sans moi, cette fille ne serait pas là en train de souffrir.
- Oui mais quelles sont les conséquences ? Tu vas me tuer ? Tu vas me fourrer ?
- Tu ne me connais pas
- Ouais toi aussi.
Je prends Edelia pour me diriger vers l'arrière du jet, l'endroit est assez spacieux. Je la dépose sur un siège, son pull cache tout son corps mais rien ne m'empêche d'embrasser son visage. Elle sent le gel douche, sa peau est douce et froide, ma bouche effleure son être avec délicatesse.
Elle gémit.
- FERNANDINHO !
Sa main atterri sur ma joue, la douleur est assourdissante et brûlante. Edelia essaie de s'éloigner, elle renifle et devient rapidement rouge mais ses yeux sont larmoyantes. Sa crise n'a pas intérêt de commencer.
- Edelia, excuse toi !
J'attrape ses poignets avec férocité mais ce contact me paraît poignardant, la tristesse se lisait dans ses yeux.
- Tu veux savoir comment Lola est morte ? Je l'ai tué car elle ne voulait pas me sucer, j'ai aussi retiré la vie de son enfant. J'ai fait tout ça pour toi, je ne veux que toi Edelia !
