Elles ont voulu échapper à l'enfer ensemble mais il a fallu un sacrifice. Cependant, elle a dû tenir une promesse qui n'était pas facile. A-t-elle réussi ?
Un changement radical dans sa vie, des problèmes à régler avant que la décision de son père n...
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Je sors du bureau pour aller la voir et j'espère qu'elle est réveillée et en forme. Flor m'a informée qu'elle a dormi pendant trois jours d'affilée. Quand elle se réveillait, c'était seulement pour vomir. Je toque à sa porte et rentre, elle est assise en train de fixer un endroit précis. Cette pièce sent la transpiration, les rideaux sont clos mais la lumière est allumée. Je m'approche du lit en silence sauf qu'elle tourne sa tête et me regarde.
— Comment vas-tu ?
Elle recule et me dévisage.
— Peux-tu parler ou tu es devenue complètement muette ?
Elle regarde par la fenêtre, elle ne veut pas me parler mais va-t-elle accepter que je lui donne de l'attention ? Je monte sur le lit et agrippe son bras, elle essaie de retirer ma main mais je lui fais un câlin sauf qu'elle me repousse. Je l'entends renifler. Je me défais d'elle et vois ses yeux rouges, ses joues ont rougit, elle se retient de pleurer mais je sais qu'à n'importe quel moment, elle peut lâcher.
— Querida…l'appellé-je calmement
Elle me pousse mais j'emprisonne ses mains et l'oblige à me regarder.
— Quoi ? Pourquoi es-tu dans cet état ?
Elle me donne un coup au ventre. Je grogne et monte sur elle, ses minis coups ne me font rien mais ça me fait chier. Je saisis son cou et me rends compte que sa respiration est irrégulière, elle hoquette et prend mes bras.
— Pourquoi tu me fuis ?!
Elle ouvre la bouche mais aucun son ne sort, elle enfonce ses ongles dans ma peau, je prends ses mains et approche mon corps du sien. Plus elle m'ignore, plus j'ai envie d'elle.
—Lia !
Elle met ses pieds sur mon ventre et pousse, je râle mais ne lâche pas ses mains.
— Putain.. Dit quelque chose !
J'entends la porte s'ouvrir, Edelia baisse ses yeux. Je me retourne et vois Marina qui a l'air blasée, elle souffle.
— Elle a perdu sa voix.
Je la regarde, certe elle a perdu sa voix mais ce n'est pas une raison pour me repousser.
— Rentre et ferme la porte.
Marina fait ce que je dis et nous fixe. Je lui fais signe de s'asseoir.
— Demande lui pourquoi elle me repousse.
Elle roule des yeux et se rapprocha de Edelia.
— Pourquoi ne veux-tu pas qu'il te colle comme un chien en chaleur ?
Edelia attrape mes mains et les place devant son visage, elle caresse ma paume. De la chaleur se répand dans cette zone, mon corps se raidit. Je savais qu'elle ne pouvait pas vivre sans moi, il fallait juste patienter. Elle ouvre sa bouche délicatement et me mord férocement.
