CRIER.

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L'eau de la douche me réveille de mon doux sommeil. Je touche un peu partout pour savoir si il est là mais je suis seule dans ce gros matelas chaud. Je m'étire mais reste encore un peu dans le lit.

— Tu restes ou tu viens ?

Je tourne ma tête surprise d'entendre sa voix enrouée, il boutonne sa chemise noire avec agilité et avec une lenteur extraordinaire. Mais quand je vois son sourire mesquin dans le miroir, je me cache sous l'oreiller.

— C'est tellement excitant de me voir le vêtir ?

Je lui montre mon majeur et il rigole.

— Querida, on va partir, je vais te laisser ici avec Marina.

Je sors de ma cachette, il se parfume puis se rapproche de moi avec son rictus qui m'énerve à chaque fois.

— Ne te dispute pas avec elle.

— C'est elle qui me cherche, marmonné-je endormie.

Il ricane tout bas, il met sa main dans mes cheveux et commence à jouer avec. Je souffle profondément et me gratte les yeux qui me piquent.

— Tu n'aurais pas vu mes lunettes ?

— Depuis quand t'en mets ?

— Ça fait trois ans je crois.. Mais je n'ai pas de problème de vue.

— Pourquoi les mets-tu alors ?

— Pour le style sans doute

— Car tu penses que tu es stylée avec ? Me taquine-t-il

— Bien-sûr ! Mais ne commence pas avec tes arguments, je ne veux pas les entendre..

— Ne me donne pas d'ordre.

Je roule mes yeux, un gros bipolaire ce type.

— Où allez-vous ?

— En boîte.

— Je peux venir ?

— Et Marina ?

— Elle ne voudra sûrement pas venir à cause de notre discussion et en plus elle est mineure.

— Va te préparer.

— Je mets quoi ?

— Ce que tu veux mais tu n'as que dix minutes.

— Tu veux que j'enfile quoi ?

Il me regarde longtemps avant de prendre un truc dans son armoire. Il me lance une robe noir en satin courte, ouvert au niveau de la poitrine, qui est accompagné d'une bandoulière et des talons de marques. Je me lève et les prends en les examinant de plus près.

— Prends une douche puis vêtis toi.

— J'en ai déjà pris une, deconné-je.

Il soupire puis sourit. Il attrape ma taille et me rapproche de lui en sortant que nous soyons bien collé à l'un à l'autre.

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