FAMILLE DE MALHEUR.

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Deux semaines ensoleillées sont passées, le soleil illumine la jolie peau de mon bébé, Kayeles. Son maillot rose et ses lunettes sont adorables. Étant dans son sixième mois, elle ne cesse de crier pour rien :

— Tía !

Elle est sur mes genoux en train de jouer avec son jouet, les filles nagent dans la piscine. Nous attendons avec impatience le moment où les hommes reviendront, Rodrigo me manque plus que tout dans ce monde.

— Edelia je peux te parler ?

Je tourne la tête, Marina s'assit sur le transat à côté de moi et semble préoccupée. Ses joues sont rougies et elle ne cesse de toucher ses cheveux bruns.

— Je peux te poser une question ?

— Oui ?

— Est-ce que tu pourras m'inscrire dans une école ?

Marina a quatorze ans, je ne peux pas continuer de l'empêcher de vivre sa vie à cause de mon nom.

— Une école privée ?

— Peu importe.

— Je verrai ça avec Rodrigo mais je te promets que t'ira à l'école.

La joie de sent quand elle me saute dessus mais Kayeles l'a repoussé 

— No ! No !

Marina et moi sommes choqués du cri aigu de la petite, ses lunettes blanches dont les verres sont noirs sont trop grandes pour elle mais elle ne veut pas les retirer. Je me moque de la copie conforme de Carlos puis monte dans la chambre. Il est l'heure de parler avec mon mari, seize heures, c'est à ce moment-là qu'il est le plus disponible mais ça peut aussi arriver qu'il ne le soit pas. Et ça, ça m'énerve. Je dépose Kayeles sur le lit et l'appelle.

— Querida ?

— Je te dérange ?

— Non mais je dois bientôt partir.

— Partir où ?

— Rejoindre Paco à Esteli.

— D'ailleurs, est-ce qu'il va bien ?

— Oui je vais bien Edelia, merci de t'inquiéter pour moi.

Je roule des yeux et réprimande un rire.

— Espèce de gros jaloux.

— Et toi Edelia comment tu vas ?

— Ça pourrait aller mieux, un peu fatiguée.

— Je te manque au point que tu ne dormes plus la nuit ?!

— Ne m'oblige pas à rabaisser ton ego, Rodrigo.

Il s'esclaffe, je suis sûre que s'il était avec moi, j'aurai senti son torse tremblé.

— Tìo !

— Kayeles... murmuré-je.

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