MISSION.

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Nouvelle annonce, je compte faire ma réécriture et vous laissez les autres chapitres non-corrigés. Je trouve que c'est mieux car au moins vous pouvez voir mon évolution !

Le soleil se montre et m'éblouit alors que je conduis jusqu'à une forêt isolée

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Le soleil se montre et m'éblouit alors que je conduis jusqu'à une forêt isolée. Marina s'est endormie. J'ai conduis toute la nuit et nous avons fait des pauses mais ce n'est pas assez, pour moi en tout cas. Je me gare et réveille Marina, on va devoir marcher jusqu'au Nicaragua car utiliser le véhicule de Fernandinho peut être dangereux pour nous. L'air frais me fait du bien et me rappelle le début de toute cette histoire, Mila et moi.

— On est arrivé !? Sursaute Marina

— Non.

Je sors de là et saisis mes affaires. Marina fait pareille avec son sac, elle est prête alors je le suis aussi. Je prends mon briquet qui était dans ma poche d'une manière hâtive, pour ne pas réfléchir plus, et brûle la voiture. On la regarde cramer, les flammes dominent le métal blanc qui devient vite noir, l'odeur est insupportable mais cela annonce une nouvelle vie. Au revoir Edelia Sierra et bonjour je ne sais pas qui encore. Ce nom que j'ai adoré porté, qui m'a aidé à survivre pendant les séjours chez les Gõmes. Mon cœur se serre en pensant que je ne serai plus lié à mon père ou à ma mère mais pour ma liberté.

— On y va ?!

Marina est toute enjouée donc je hoche la tête en étant dans la lune. Je connais le chemin, la route devient plus déserte, les arbres disparaissent et laissent place à des montagnes majestueuses autour de moi. Bientôt nous allons arriver dans une route qui mène à la frontière. Marina mange des biscuits et chantonne mais n'étant pas trop de bonne humeur, je la regarde faire. Le soleil me fait mal aux yeux et cela même si ma casquette le cache. On aurait dû y aller la nuit. La frontière se montre devant nous, un grand panneau sale et poussière qui indique Nicaragua fait son apparition.  Marina continue de danser et de chanter, elle court un peu puis s'arrête, elle sautille puis s'arrête et ce cirque continue.

— Marina doucement !

Elle ne m'entend pas à cause de la distance qui nous sépare. J'accourt pour la rattraper mais ma casquette s'envole, je sprinte et fais un petit saut qui me vaut une douleur à la cheville et au genou. Je devrais sérieusement me remettre au sport car si je devais refaire une course poursuite, j'aurai des soucis.

— Lia, c'est quoi les trucs là-bas ?

— Il n'y a rien là-bas. Personne ne vient ici à part les gens qui n'ont pas les moyens comme nous.

— T'en es sûre ?

— Non Marina, commencée-je ironiquement, je suis sûre que seuls les extra-terrestres viennent ici pour nous capturer et faire des expériences scientifiques ! Bien-sûr que je suis sûre !

Je rebrousse chemin. Marina fredonne et se dandine, sa voix ne me dérange pas car parfois j'ai l'impression d'être toute seule et de vivre seulement pour ne pas laisser Fernandinho rire de mon malheur.Mais quand elle fait du bruit, je me rappelle de sa présence et ça me fait du bien.

| MIENNE | Où les histoires vivent. Découvrez maintenant