JOUET.

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Après avoir parlé avec Marina je me dirige dans le sous-sol, il est toujours réveillé, ses yeux sont gonflés et ses lèvres sont légèrement ouvertes. Il me regarde puis esquisse un sourire narquois.

— Je suis désolé…

— Excuse-toi à Edelia, pas à moi.

— Je sais que aç sera ta future femme donc te dire à toi équivaut à lui dire à elle.

— Ma future femme ?

Je rigole et m'appuie contre le mur. La pièce est illuminée par des lumières bleues foncé alors que les murs sont rouges à cause du sang qui a séché. Dans les coins, il y a des dizaines de cellules et au milieu de la pièce, des chaises en bois.

— Elle ne sera jamais ma future femme c'est juste une distraction.

— Une distraction qui sera éternelle.

— Éternelle non mais tant que je m'amuse je la garderai en vie.

— Ne vas-tu pas lui ôter la vie ?

— Si seulement je pouvais mais je lui ai donné ma parole.

— Une promesse de Gõmes..

— Une promesse de Gõmes..

Un long silence parcourt la pièce, il souffle et lève ses yeux vers moi.

— Je veux des vacances.

— Des vacances ?

Il hoche la tête, ses hématomes sur le visage le rendent laid et malade.

— Des vacances de deux semaines.

— Où vas-tu aller ?

— Loin.. très loin.

— Tu crois que des vacances te feront revenir à la réalité ?

— Non c'est pour ça que je veux que tu me fouettes…

Julio nous faisait ça quand on faisait une bêtise. Les fouets en cuir, une punition appelée La cosecha del pecador ( la récolte du pécheur ). Nous étions les pécheurs et les fouets étaient nos récoltes, c'était la punition qu'on redoutait le plus.

— Tu sais bien que jamais je ferai ce que cet homme nous a fait endurer.

— Je t'en supplie en vrai, cette punition est quand même excitante… plaisante-t-il.

— Tu es vraiment un pervers de haut niveau.

— Je blague mais je veux vraiment me rappeler ce que ça fait.

— Tu veux que je te l'inflige ?

— Soit toi, soit Edelia.

Edelia ? Elle n'osera jamais faire ça, ma querida risque de stresser et de retomber malade. Après de longues secondes de réflexion, j'ai pris ma décision.

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