Elles ont voulu échapper à l'enfer ensemble mais il a fallu un sacrifice. Cependant, elle a dû tenir une promesse qui n'était pas facile. A-t-elle réussi ?
Un changement radical dans sa vie, des problèmes à régler avant que la décision de son père n...
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Je suis morte de l'intérieur, mon âme est partie avec lui. Ils ont beau me maquiller avec du blush rose, un rouge à lèvres, me mettre des faux cils, je me sens moche. Ils ne se gênent pas pour toucher mon visage, ça me dégoûte de me voir dans ce miroir.
— Pouvez vous sourire s'il vous plaît ?
Je dévisage la maquilleuse mais ma mère m'incite à sourire.
— Non.
Elle souffle et continue de me maquiller, je m'en fiche de savoir si elle est vexée ou énervée. J'étais déjà plus importante qu'elle. Le temps passe mais à aucun moment, je ne trouve grâce à ces choses.
— J'en ai assez. Partez.
Je leur pointe la porte du doigt, ils rangent tous leurs équipements et s'en vont sans me sourire une seule fois. Tant mieux, je n'ai pas besoin de leur joie ou de leur félicitations.
— Tu es magnifique…
Ma mère me caresse la joue, elle reste douce malgré les épreuves qui me rendent malade. Elle était dans une robe rose qui avait un peu du volume sur le bas, ses bras sont couverts par une petite écharpe en poil blanc. Si je ne la connaissais pas, j'aurai dit qu'elle vient d'une famille de riche, avec ses gands blanc, son collier en argent et ses boucles d'oreilles en diamant. Rodrigo pouvait lui donner tellement plus que ce genre de chose
— Si c'était avec l'homme que j'aime, je serai plus que magnifique.
Avec brutalité, je me lève mais mon tournis me revient violemment. Je me tiens au mur et masse mes tempes, je sens les changements dans mon corps. Ma poitrine lourde, ma fatigue extrême qui ne me laisse rien faire, mon envie constante de manger, des crampes au bas ventre et mes cheveux sensibles. Tout ça ne m'a pas indifférente, j'étais devenue irritante.
— Putain…
Marina rentre mais s'inquiète quand elle me voit au bord de l'agonie.
— Tu vas bien ?
J'opine avec difficulté.
— Tu veux bien me faire un service ?
— Oui, oui.
— Tu peux appeler les filles, je dois vous parler ?
Marina me fixe longtemps avant de partir, je resserre mon peignoir sur moi et plus précisément sur mon ventre. Derrière cette porte, il y a des dizaines de gardes qui m'écoutent alors je dois faire attention à ce que je dis.
— Lia ! Fais attention à ta santé, ça fait presque un mois que tu es dans un état...
Elle cherche les mots mais elle ne les trouve pas. Enfin, elle ne trouve pas le mot adéquat.
— Maman…
— Je ne rigole pas Edelia, c'est quoi ces caprices ?!
Pas besoin de me rappeler que je suis capricieuse.