HOMME.

3.9K 195 31
                                    

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.





Je n'arrive pas à dormir mais Marina est déjà dans le monde des Bisounours. Elle ne m'a pas posé de questions ce soir. Je la remercie beaucoup, je ne serai pas prête à y répondre.

Je me lève et vais dans le salon, j'allume la télé et vais sur Netflix. J'appuie sur le premier film qui a l'air intéressant, je regarde sans trop regarder. Trop occupée à penser à aujourd'hui, Rodrigo, Marina et Mila... Je ne l'ai toujours pas enterré, dès que le soleil se montrera j'irai demander les cendres à Rodrigo en espérant qu'il ne me complique pas. Je suis déjà à la moitié du film mais le sommeil ne s'est toujours pas pointé. Je perds espoir, je vais devoir faire une nuit blanche. Je regarde l'horloge, quatre heure et dix minutes. J'éteins la télé et vais dans le jardin où j'admire la lune se coucher, les étoiles partent avec lui. Je m'assis au bord de la piscine et mets mes pieds dedans. Je fais des légères vagues, occuper mon cerveau m'aidera sûrement à faire passer le temps. Je dessine avec mes orteils mais un bruit se fait entendre et les lumières s'éteignent. Je retire mes pieds de l'eau et essaie de voir si quelqu'un est là. J'ai peu de lumière mais je distingue une ombre, elle est en train de chercher quelque chose dans les tiroirs. Je me rapproche, je marche sur les pointes des pieds car je n'ai pas envie de mourir, pas maintenant en tout cas...

J'avance et aperçois Fernandinho, je respire un bon coup et monte sans lui donner mon intention.

— Edelia vient.

Oh merde... J'oblige mon cerveau à l'ignorer en depit de mon cœur qui palpite. Continue de monter est la meilleure idée. Encore un peu et t'es arrivé.

— Monte encore et je te mets six pieds sous terre.

Putain.. Il m'oblige vraiment à m'arrêter, je me retourne et le vois avec une arme pointée sur moi. Je lève mes mains, personne n'est là pour me protéger donc je vais devoir la fermer et jouer la bête fille.

— Viens ici.

Je descends lentement jusqu'à lui mais il me demande de me rapprocher encore plus.

— Joli minois…

Je ne dis rien, son visage est à quelques centimètres du mien. Je peux sentir son haleine qui pu l'alcool. J'aurai dû laisser Carlos lui casser la gueule.

— Assis toi.

Je m'assis au sofa, il s'assit devant moi et me mange du regard. Il croise ses jambes, sans que je ne m'en rende compte, je craque mes doigts et je tape des pieds. J'ai peur car je sais que ce type est un malade, il n'a pas de limite et pas besoin d'entendre les rumeurs de dehors pour le savoir. 

— Si je te pose des questions tu réponds, compris ?

Je hoche la tête.

— Réponds à l'aide de ta bouche. S'agace-t-il

Je continue de le regarder. Carlos l'a quand même bien amoché. Il a quelques bleus sur le visage et ses lèvres sont légèrement fendues.

— Tu me trouves comment ?

| MIENNE | Où les histoires vivent. Découvrez maintenant