ADIEUX.

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Arrivé, Carlos dépose sa sœur dans sa chambre

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Arrivé, Carlos dépose sa sœur dans sa chambre. Je rentre et vois toute la famille réunie dans le salon, ils parlent et rigolent entre eux mais quand ils me voient. Ils se taisent et se regardent entre eux.

- Vous êtes enfin arrivé ! S'écrit Paco

Je serre la main à Fernandinho qui n'a pas l'air ravi de me voir. Je serre la main de mon père et embrasse ma sœur et ma mère

- Maintenant qu'on est tous là, on va devoir parler. Déclare mon père d'un ton ferme

Les jambes écartées et les yeux fermés, je m'assis. L'odeur de Flor passe devant moi et une personne touche mes cheveux, j'ouvre les paupières pour que ma mère me présente son plus beau sourire. Elle caresse mes cheveux et me chuchote.

- Puedes cerrar los ojos ( tu peux fermer tes yeux )

Je ferme les yeux, comme toujours mon père commence son discours par un raclement de gorge.

- Comme vous l'aurez compris Rodrigo va prendre ma place, maintenant il sera l'homme du cartel.

Flor lâche un cri de joie, j'ouvre les yeux et tout le monde la dévisage. Ma mère secoue la tête et rigole.

- Pardon...

- Je disais, reprend mon père tranquillement, vu que Rodrigo prendra ma place. Femme et moi partirons en vacances.

- Pendant combien de temps ? Demande Paco

- Toute la vie. Répond ma mère enthousiasme

J'entre ouvre les yeux et scrute ma matrice qui n'a jamais supporté de nous laisser. Même quand on est devenu majeur elle ne voulait pas.

- Voilà, comme femme a dit, les vacances dureront toutes notre vie. Nous viendrons juste quand ça sera nécessaire.

- C'est-à-dire ? Questionne Fernandinho blasée

- Quand le cartel sera en guerre ou que Rodrigo aura besoin d'aide ou-

- Ou quand Rodrigo trouvera sa femme. Coupe ma mère

Je fusille ma mère du regard pour confirmer ce que j'ai entendu, mon père rigole, Flor ne se cache pas non plus. Je les jugent tous mais ils continuent de se marrer, j'essaie de les ignorer mais mon père rit à gorge déployée, ma mère est en train de pleurer de rire et Flor est toute rouge. Mes frères ne comprennent pas non plus, à vrai dire moi aussi je ne trouve rien de drôle. Après quelques larmes de mes géniteurs, ils reprennent leur sérieux.

- Femme, parfois vaut mieux se taire que réveiller les aveugles.

- Homme, un peu de joie dans cette maison ne fait pas de mal.

Mon père lâche un dernier rire et se reconcentre.

- Maintenant que tout est dit, des questions ?

Personne, mon père remonte. Mes frères remontent à leur tour, je reste seul avec ma mère.

| MIENNE | Où les histoires vivent. Découvrez maintenant