Elles ont voulu échapper à l'enfer ensemble mais il a fallu un sacrifice. Cependant, elle a dû tenir une promesse qui n'était pas facile. A-t-elle réussi ?
Un changement radical dans sa vie, des problèmes à régler avant que la décision de son père n...
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Mon père m'a prévu un jet aujourd'hui soir, par chance Daniel avait déjà créé nos fausses identités mais je ne les avais pas encore vu. Sans me voiler la face, j'avais une boule au ventre, j'étais mitigé entre lui laisser faire sa vie comme elle le voulait et la supplier de me laisser une chance. Mais sans me mentir, je crois que je vais juste la sortir de là et lui redonner sa liberté même si mon esprit ne sera pas en paix. Avec lassitude, je me fais une petite valise, seulement avec les choses les plus importantes.
Carlos et Daniel m'attendent donc je me dépêche, enfin non, je prends mon temps car je dois aussi être prêt mentalement à revoir cette femme qui me met dans tout mes états. Je descends en bas pour retrouver ma mère avec Kayeles qui dort dans ses bras. Mélissa semble heureuse de ne plus porter h24 son gosse. J'allais me diriger vers le garage mais la voix de la matrice s'élève.
- Pourquoi es-tu si pressé Rodrigo ?
Car je veux revoir ses tâches de rousseurs, voir ses beaux cheveux noirs et écouter la belle voix qui me hante depuis qu'elle m'a quittée. Je veux Edelia Sierra.
- Laisse ton fils tranquille, s'agace mon père.
Ma mère râle un peu avant d'embêter mon paternel, sa robe noir vole à chaque fois qu'elle bouge. Les visages de mes parents sont très expressifs et c'est un peu drôle de les voir se taquiner même si mon père cache un peu ses émotions. Pourtant, je sais que leur couple n'est pas parfait. Carlos fait ses adieux à sa femme et embrasse Kayeles qui est dorénavant dans les bras de Marina. Au moment de passer la porte, ma mère me murmure une phrase :
- Ne sois pas trop dure avec elle ni avec toi d'ailleurs.
Trop dure ? J'ignore sa phrase et me hisse dans la voiture, vu que Daniel est le meilleur conducteur de nous trois. C'est lui qui conduit et dès le début de la conduite il débute la conversation :
- Tu crois qu'elle nous a dénoncés ?
- Impossible ! Je connais très bien ma sœur et je sais qu'elle ne fera jamais ça !
- C'est une femme Carlos, on ne sait jamais avec elles, réponds-je, elles sont vicieuses.
- Et on ne sait jamais avec Gõmes, la preuve, ton frère.
- Tu n'es pas obligé de parler de lui maintenant !
- Tu n'es pas obligé de faire des commentaires sur ma sœur !
- Si j'en ai envie je le fais !
- Alors laisse moi parler de ton frère mais Rodrigo, connaîs-tu la liberté d'expression ?! s'écrit-il avec sarcasme
- Carlos quand tu l'ouvres c'est toujours pour casser les couilles !
- Et toi quand tu l'ouvres, c'est toujours pour dire du mal de ma sœur ou pour t'énerver !
- Ouais et je m'énerve car tu me fous les nerfs !
- Tu as même pas essayé de comprendre l'histoire de Fernandinho que tu l'as jetée comme une grosse mierda !
